Une course au centre-ville pour les experts comme pour les débutants

Les fervents de course à pied ont sans doute vu apparaître une nouvelle activité à Trois-Rivières, la Course Endorphine, qui se tiendra le 12 septembre et qui se donne comme objectif de rejoindre le plus grand nombre de personnes afin de les inciter à bouger dans la mesure de leurs moyens. La course s’adresse autant aux débutants qu’aux habitués des entraînements réguliers.

Un trio d’amis a pensé mettre cette course sur pied afin de rejoindre tous les types de coureurs et coureuses.

« On est trois passionnés de la course, explique une des organisatrices, Gabrielle Dumas-Duchesne, mais on est aussi trois personnes qui aiment motiver les gens, partager, donner des conseils. C’est encore plus stimulant et motivant d’aider les gens à apprécier ce sport-là et surtout de le faire adéquatement. On voulait rejoindre, oui les gens qui sont compétitifs, mais surtout les gens pour qui c’est un beau défi, de la remise en forme. Ça les motive à sortir et c’est un objectif qu’ils peuvent se donner. C’est tellement un beau sport qui dégage justement de l’endorphine. Ce n’est pas juste pour la performance, c’est pour mettre de l’avant les saines habitudes de vie et l’inclusion des gens dans ce sport-là. »

La Course Endorphine vient combler un vide que les organisateurs ont constaté au fil de leurs recherches.

« À Trois-Rivières, qui est une super belle ville, il n’y avait plus de course vraiment pour monsieur et madame Tout-le-monde. On s’est questionné et c’est parti de là notre idée. On voulait mettre Trois-Rivières sur la mappe dans le monde de la course. »

Le premier départ sera donné à 18 h le jeudi 12 septembre.

« On veut que ça reste quand même une belle température et on voulait qu’il y ait encore un bel éclairage. Notre centre-ville est juste merveilleux dans ces heures-là. Aussi, c’est une belle période où beaucoup de courses ont lieu les fins de semaine. Ceux qui s’entraînent déjà sont dans le top de leur forme. Pour eux, ça peut être un bel entraînement. Et pour ceux qui ont commencé à s’entraîner durant l’été, ça fait un bel objectif à avoir en tête. »

Ceux et celles qui s’Inscrivent au 5 km pourront le faire en courant ou en marchant ou en faisant une combinaison des deux.

« Pour plusieurs, c’est beaucoup, courir cinq kilomètres. Si la personne court un kilomètre sur cinq, puis marche le reste, on est content. Si la personne marche cinq kilomètres, on a aussi atteint notre objectif. L’important c’est de faire sortir la personne et lui faire vivre une expérience positive en plein air au cœur du centre-ville de Trois-Rivières. »

Le trajet, un parcours plat, a été conçu pour que les participants puissent apprécier la beauté des lieux.

« On part du port de Trois-Rivières, où on a une super belle vue, on va jusqu’à l’Amphithéâtre Cogeco, qui est aussi merveilleux, puis on longe la piste cyclable tout le long du fleuve pour le 5 km, puis on revire de bord. Et pour le 10 km, ça se prolonge jusqu’à l’île Saint-Quentin, puis on revient. »

On a aussi pensé aux enfants en leur proposant une course de 500 mètres.

« C’est aussi de l’inclusion. Quand tu es une famille, tu veux pouvoir transmettre les saines habitudes de vie à tes enfants. Et ils sont tellement heureux de participer, comme ils sont heureux de te voir courir. C’est super important pour moi qu’on ait cette partie-là. »

L’organisation de la Course Endorphine a choisi de remettre un montant de 5 $ par inscription à la Fondation des cœurs Rubis.

« C’est une cause qui nous tient à cœur, des gens qui viennent rejoindre nos valeurs. C’est pour promouvoir la santé du cœur, mais aussi pour aider les patients qui ont des problèmes cardiaques, ce qui peut les empêcher de profiter de l’exercice ou de profiter de leur santé. On a décidé de s’associer à eux parce que c’est une nouvelle fondation. On voulait les aider à aller de l’avant. »

Il est toujours temps de s’inscrire, sur le site Sportchrono, même si le nombre de participants déjà inscrits ravit Mme Dumas-Duchesne.

« On est bien content de l’engouement que ça prend. On est presque rendu à 75 %. On vise 500 pour être certain de garder le contrôle, assurer une qualité aux coureurs. On a le souci que l’événement soit apprécié et que les gens aient un souvenir positif de cet événement-là. »