« Pour gagner Shawinigan, il faut que tu cours » –Guillaume Blais
CLASSIQUE. Un groupe de cinq canots est arrivé ensemble au portage de Grand-Mère lors de la 2e étape de la Classique internationale de canots de la Mauricie et c’est à ce point que le duo de Guillaume Blais et Mathieu Pellerin a fait la différence afin de créer un écart pour l’emporter au final.
Après la 1ère étape reliant La Tuque à Saint-Roch-de-Mékinac, le duo #9 de Christophe Proulx et Steve Lajoie détenait une avance de 11 secondes sur l’équipe #2 de Guillaume Blais et Mathieu Pellerin.
Les champions défendant ont pesé sur l’accélérateur en fin d’étape reliant Saint-Roch-de-Mékinac à Shawinigan ont détiennent une avance de plus de 1min40sec sur l’équipe #9.
« Nous étions en peloton jusqu’à Grand-Mère sans beaucoup d’attaques avant. On savait qu’à Grand-Mère c’était une place clé. Mathieu et moi nous courons bien. On ne connaissait pas l’allure de Christophe (Proulx) et Steve (Lajoie). On est embarqué sur l’eau avec une petite avance et on a mis la pédale dans le fond jusqu’à l’arrivée. On a beaucoup misé sur la course et Andy Triebold nous a déjà dit: "Pour gagner Shawinigan, il faut que tu coures." On a mis ce truc de gagnant en application. »
Quelle stratégie adopteront les premiers demain avec une bonne avance? « Il ne faut jamais compter un champion battu. Steve (Lajoie) connaît la game et il va revenir fort. De notre côté il faut être intelligent, suivre, et si nous avons une tentative on verra. L’important c’est de rester alerte pour ne pas avoir de bad luck. C’est certain que c’est mieux d’être attaquant que défensif », ajoute Guillaume Blais.
Steve Lajoie et Christophe Proulx ont reconnu que ce n’était pas leur meilleure journée. « Ils (Blais/Pellerin) ont été meilleurs que nous, avoue Steve Lajoie. Ils ont pris l’avance au portage de Grand-Mère et c’est tout ce que ça leur prenait. Ça nous aurait pris un meilleur portage parce qu’on est deux équipes égales, alors quand il y a une avance c’est dur à rattraper pour l’une ou l’autre. Il faut l’accepter et revenir fort demain. C’est une autre journée, ça va être dur, mais il n’y a rien de perdu encore. »
Le tandem Lajoie/Proulx est très récent, mais en étant deuxième, on peut affirmer que la Classique se déroule tout de même bien. « Quand tu fais équipe avec un canotier comme Steve, tu le sais aussi qu’il est capable de s’adapter. C’est pas trop compliqué, et on s’ajuste au fur et à mesure. Plus la classique avance, plus on apprend ensemble » affirme Christophe Proulx.
Pour les frères Pellerin #90, il s’agit d’une bonne étape en ayant terminé avec le même temps que le tandem Lajoie/Proulx. « On a eu de la misère un peu dans les vagues à Grandes-Piles à cause des bateaux, encore une fois, alors les gars nous essayaient et on a été décroché et on est revenu, explique Jimmy Pellerin. En étant dans le peloton à Grand-Mère, on savait que ça allait bien aller. On est des bons coureurs et on a accroché Steve Lajoie là, et on l’a pas lâché. On savait qu’en suivant Steve, on pouvait consolider notre 3e place. On veut consolider notre 3e place demain et si on est capable de décrocher une victoire d’étape on va le faire. »
Du côté des équipes latuquoises, ce sont les frères Marchand qui ont terminé les premiers. « Ce n’est pas l’objectif d’être les premiers de La Tuque, on veut juste avoir une bonne classique, répond Christian Marchand. Ç’a bien été, encore mieux qu’on pensait. L’entraînement paye. On veut finir ça en beauté demain en essayant de garder notre position et de continuer à faire notre course, pas celle des autres. »
Rabaskas
Du côté des rabaskas, la formation de l’As du piano a encore une fois été dominante pour remporter la deuxième étape et accentuer son avance en tête du classement général.
Les équipes de Hockey Lemay et de Gervais auto ce sont disputées une chaude lutte pour le deuxième rang de l’étape et c’est Gervais auto qui a eu le meilleur.