Classique de canots: Bécancour et l’outrigger se joignent à la fête
CLASSIQUE DE CANOTS. Pour la première fois de son histoire, la Classique internationale de canots s’associe à la Ville de Bécancour pour présenter une toute nouvelle discipline: l’outrigger.
L’outrigger est une longue et étroite embarcation équipée d’un balancier facilitant l’équilibre.
Les participants prendront le départ le 3 septembre, dès 10h30, au quai de Bécancour, pour un parcours en boucle de 18 kilomètres jusqu’à l’Île St-Quentin. Ce sera d’ailleurs le tout premier parcours de la Classique, en 85 ans d’histoire, qui pourra être vu dans son entièreté à partir d’un seul endroit.
Trois catégories seront en démonstration: OC1, OC2 et OC6 (1 place, deux places, six places). On parle d’une course dont la durée variera entre 1h20 et 2h.
«C’est un sport très populaire dans le Pacifique et très populaire en para-canot, fait savoir Dominic Thibault, directeur des compétitions. Et comme le pana-canot est un aspect qu’un aimerait développer dans le futur, il était tout naturel d’ajouter cette discipline à notre programmation.»
C’est une idée qu’avait lancée Richard Dober senior il y a quatre ou cinq ans, indique le directeur général de l’organisation, Stéphane Boileau. «Ce gars-là a plein d’idées, et celle-là a fait son chemin. Le fleuve se prête bien à ce genre de discipline. Or, comme on n’a pas la prétention de tout connaître, on s’est entouré de gens qui s’y connaissaient dans le domaine», dit-il.
Pour ce faire, l’organisation est entrée en contact avec l’équipe du Challenge d’outrigger du grand Montréal (GMOC), qui a accueilli le partenariat à bras ouverts. «C’est un peu la concrétisation d’un rêve, raconte Patricia Gilbert, du GMOC. On a travaillé fort pour faire la promotion du outrigger ces dernières années et il commence à gagner en popularité au Québec. Avec la contribution de la Classique, son rayonnement sera encore plus grand.»
Il n’est d’ailleurs pas exclu que la course proposée lors de la Classique se joigne dès l’an prochain à la série «Waterway», qui englobe actuellement quatre courses d’outrigger, dont trois en Ontario.
Fierté de part et d’autre
La venue de ce nouvel événement au Quai de Sainte-Angèle fait bien des heureux, surtout du côté de la Rive-Sud.
«C’est un moment historique», a mentionné le maire de Bécancour, Jean-Guy Dubois, ajoutant que ce partenariat avec la Classique internationale de canots de la Mauricie tombe à point. «Il survient au moment où on déploie bien des efforts pour mettre en valeur nos 35 kilomètres de rives donnant sur le Saint-Laurent.»
«Plus que jamais, le fleuve devient un milieu de rapprochement plutôt qu’un obstacle», fait-il aussi remarquer, en allusion à la complémentarité de plus en plus évidente entre sa Ville et Trois-Rivières.
«Pour notre part, on trouvait qu’il manquait une activité nautique à notre programmation, a indiqué Clairette Biron, présidente de Quai en fête. Alors quand Stéphane Boileau nous a approchés, on a accepté de le rencontrer. Ce fut impossible de ne pas céder à sa fougue et à sa passion!»
Le président du conseil d’administration de la Classique, Yvon Laplante, a de son côté souligné la grande ouverture de la Ville et de Quai en fête. «On était attendu. On a été très bien accueilli. Je pense que c’est la naissance d’un long partenariat», a-t-il témoigné.
Rappelons que la Classique internationale de canots de la Mauricie se déroule cette année du 31 août au 3 septembre.