Parmi l’élite à 11 ans
Marie-Philippe Desbiens, jeune athlète de 11 ans en taekwondo, revient de Buenos Aires, en Argentine, là où elle a brillé dans sa catégorie pour dénicher la première place du Tournoi panaméricain de taekwondo ITF. Ayant déjà fait sa place parmi l’élite, son nom est à retenir…
Bien que son voyage fut fictif, en raison de la COVID-19, sa première place, elle, est bien réelle.
«Le tournoi s’est fait de façon virtuelle puisqu’on ne peut pas vraiment voyager en raison de la pandémie. J’ai gagné dans ma catégorie des 10-11 ans, chez les ceintures rouges. Dans le fond, on se faisait envoyer les formes qu’on avait à reproduire en vidéo, à la maison, avec plusieurs contraintes. On avait une période de 24 heures pour produire nos vidéos», explique-t-elle d’emblée.
«J’aime beaucoup la compétition et j’ai déjà participé à quelques championnats québécois et canadiens alors j’ai de l’expérience. J’aime que ce soit un sport individuel, et j’aime le dépassement de soi. Si on fait une erreur, c’est de notre faute et il faut corriger nous-mêmes.»
La jeune athlète de Pointe-du-Lac a sa carrière à l’âge de 5 ans, en suivant les traces du paternel qui avait lui-même déjà pratiqué les arts martiaux.
«Mon prochain objectif c’est la ceinture noire et c’est là-dessus que je travaille. C’est sûr que la COVID nous a ralentis, mais j’ai la chance de pratiquer en ligne avec le grand maître Laquerre (Association régionale de Taekwon-Do Pierre Laquerre). On est chanceux parce qu’il a voulu continuer de nous suivre pour conserver une proximité avec ses athlètes.»
Bien qu’elle ne soit âgée que de 11 ans, la jeune Desbiens entend poursuivre sa passion pendant de longues années.
«C’est sa passion et elle aime tellement le taekwondo», confie Julie Brunelle, la mère de Marie-Philippe. «Elle va se concentrer sur sa ceinture noire et on l’approche déjà pour enseigner, alors imaginez! Elle n’a que 11 ans (rires). Elle aime beaucoup les sports et pas juste les sports individuels puisqu’elle joue aussi au hockey.»
«Maintenant, c’est certain qu’elle a hâte de retrouver les vrais entraînements. La motivation est plus grande lorsqu’on peut interagir avec les autres athlètes et lorsqu’on peut pratiquer les mouvements et le combat. Depuis un an, ça se limite pas mal à la pratique de coups de pied et à la pratique des formes à effectuer.»
La période de repos sera bien courte pour la Trifluvienne puisque le Championnat canadien – virtuel – arrive à grands pas. Il sera présenté au mois d’avril.