Simon Allaire veut « continuer » dans Maskinongé
Quatre ans après sa première élection à titre de député de Maskinongé, le caquiste Simon Allaire est très satisfait du travail qu’il a réussi à accomplir à ses débuts à l’Assemblée nationale, et compte maintenant sur un solide second mandat des électeurs pour le continuer.
M. Allaire mène jusqu’à maintenant une campagne qui se déroule « merveilleusement bien ». De fait, il se rend à plusieurs rassemblements et commerces dans la circonscription pour aller à la rencontre des gens. C’est d’ailleurs à la boulangerie François Guay, dans le secteur Pointe-du-Lac de Trois-Rivières, qu’il rencontre L’Écho, dans le cadre de cette série d’entrevues. Il salue d’emblée l’enthousiasme des gens qu’il rencontre au quotidien.
« La dynamique sur le terrain est excellente. C’est un moment privilégié aussi pour discuter des enjeux de l’ensemble des citoyens. Il y a des éléments qui reviennent tout le temps : le coût de la vie est un enjeu qui est clair, et dans les promesses qu’on a mises sur la table, je pense qu’on va [y] répondre, […] le logement est une autre préoccupation qui revient beaucoup. On a déjà promis de mettre 12 000 logements sociaux en construction dans un prochain mandat. Les tours cellulaires aussi est un autre dossier qui revient souvent, » dit le député sortant.
Parmi les dossiers que Simon Allaire veut s’assurer de mener à terme au cours d’un éventuel prochain mandat, il y a notamment celui de la pyrrhotite. Il veut mettre le point final dans ce projet, ce qui implique d’assurer la pérennité du financement. S’il n’a pas de délai précis pour arriver à terme, il rappelle qu’il a tout de même réussi à investir plus de 30 millions, jusqu’à maintenant, et que le dossier ne constitue pas une urgence à court terme.
Il y a aussi le dossier des places en CPE, dans lequel le gouvernement a l’intention de continuer de répondre aux besoins criants des parents qui en ont besoin. Le député veut soutenir tous les besoins qui s’imposeront dans Maskinongé au cours des prochaines années. Il prend l’exemple récent de Saint-Boniface, une municipalité en croissance, un projet dont il veut mener à bien.
L’enjeu clé de l’immigration
La question de l’immigration fait bien sûr couler beaucoup d’encre, en général, dans cette campagne. Dans Maskinongé, Simon Allaire a pris le temps de rencontrer le Service d’accueil aux nouveaux arrivants (SANA) pour cibler les défis. Il rappelle qu’il y a des entreprises comme Canadel et Olymel qui ont un important besoin de main d’œuvre au sein de leur entreprise.
« Je pense que le défi qu’on a, c’est que les gens n’aient pas rester à Montréal, qu’ils viennent rester dans Maskinongé. » Il explique que l’enjeu de l’intégration passera principalement par l’accès au logement, pour assurer la rétention des immigrants.
Un message qui passe toujours bien
Après quatre ans au pouvoir à Québec, Simon Allaire juge que le message véhiculé par le gouvernement de la CAQ de François Legault passe toujours bien auprès des électeurs dans Maskinongé. Il indique que plusieurs d’entre eux soulignent le travail colossal qui a été fait durant la pandémie, et que même si des décisions difficiles ont dû être prises, les gens comprennent que la gestion n’a pas été facile pour personne. C’est selon lui une réponse assez unanime de la part des gens.
« J’aime beaucoup le recul que les gens se donnent, le fait qu’ils soient capable de faire la part des choses : »Ça n’a pas été évident, vous avez pris des décisions dans le meilleur de vos connaissances, vous avez, en toutes fins pratiques, construit un avion en plein vol, avec des bons, des moins bons coups. » » M. Allaire est optimiste que cette marque de confiance que le parti a laissé auprès de la population va pouvoir se traduire en votes, le soir du 3 octobre.