Plan de relance économique des libéraux: des allocations pour les travailleurs à faible revenu et les aînés en emploi

Le Parti libéral du Canada mise sur des allocations pour les travailleurs à faible revenu et les aînés qui désirent rester sur le marché du travail pour aider les entreprises aux prises avec des enjeux de recrutement en raison de la pénurie de main-d’œuvre.

L’Allocation pour les travailleurs à faible revenu s’élèverait à un maximum 1400$ par année, tandis que les aînés admissibles qui choisissent de demeurer sur le marché du travail après 65 ans se verraient remettre 1650$.

L’augmentation responsable de l’immigration au Canada ainsi que l’augmentation des opportunités des formation et d’apprentissage sont d’autres solutions amenées par le parti pour intégrer plus de Canadiens à la main-d’œuvre active.

« La pénurie de main-d’œuvre est un défi de taille. Environ 40% des entrepreneurs canadiens disent qu’il est difficile de trouver les employés dont ils ont besoin. Ça vient freiner leur croissance. Pour certaines entreprises, c’est une question de survie », rappelle François-Philippe Champagne, candidat libéral dans la circonscription de Saint-Maurice – Champlain.

« En éliminant les obstacles à l’emploi avec des formations plus accessibles, et en incitant les aînés à rester plus longtemps sur le marché du travail, nous pouvons aider les entreprises à embaucher les employés dont elles ont besoin pour croître et prospérer », ajoute-t-il.

En Mauricie/Centre-du-Québec, il manquait 10 000 travailleurs pour combler des postes avant la pandémie.

Questionné sur l’avenir de la PCRE, décriée par plusieurs entreprises depuis quelques mois, M. Champagne soutient que la mesure prendra fin en octobre. « Elle est encore nécessaire, notamment dans le secteur des arts et spectacles où les gens n’ont pas retrouvé leur niveau d’emploi. C’était une mesure nécessaire, mais c’est clair que ça va tirer à sa fin », indique-t-il.

François-Philippe Champagne et le candidat libéral à Trois-Rivières, Martin Francoeur, ont aussi réitéré que la création de 37 000 places supplémentaires en garder à prix abordable au Québec contribuera aussi à réintégrer des femmes et des hommes sur le marché du travail.