Bref passage de Justin Trudeau à Trois-Rivières
Le premier ministre du Canada, Justin Trudeau, a fait un arrêt à Trois-Rivières plus tôt ce matin. Accompagné par plusieurs candidats aux élections, dont Valérie Renaud-Martin (Trois-Rivières) et François-Philippe Champagne (Saint-Maurice – Champlain), il est venu à la rencontre des citoyens qui déjeunaient au restaurant Pacini.
Il a également souligné la qualité de la candidate du Parti libéral du Canada dans la circonscription de Trois-Rivières.
«Pour moi, Trois-Rivières est extrêmement importante et a une personnalité forte. Ça aide de compter sur une candidate d’envergure comme Valérie [Renaud-Martin]. La réalité, c’est que dans les prochaines semaines, je serai un peu partout au Québec et au Canada pour entrer en contact avec les gens et discuter de ce qu’on continuera de faire pour construire un avenir meilleur», indique Justin Trudeau en précisant que les citoyens qu’il rencontre lui parlent de l’approche positive qu’il conserve en politique et du travail réalisé par le gouvernement ces quatre dernières années.
Il assure être sensibilisé à l’importance du projet de train à grande fréquence passant par Trois-Rivières pour les Trifluviens. «J’en entends régulièrement parler. C’est un investissement qu’on est en train de faire. J’ai très hâte de voir la suite des choses, lance-t-il. J’entends aussi cette préoccupation par rapport à l’environnement. L’ancien gouvernement n’avait rien fait pour la pyrrhotite. Valérie, connue comme conseillère municipale, amène l’énergie nécessaire et cela reflète l’énergie de la ville.»
M. Trudeau a profité de l’occasion pour écorcher les Conservateurs sur la propension du parti à l’austérité. «Ils font des coupures chaque fois. On a choisi d’investir pour aider les victimes de la pyrrhotite, pour le projet de train à grande fréquence et on voit aussi comment investir afin d’agrandir l’aéroport de Trois-Rivières. On croit qu’investir est la bonne chose à faire. Les Conservateurs préfèrent restreindre les investissements pour atteindre l’équilibre budgétaire. Ça n’aide personne», plaide M. Trudeau.
Ce dernier a aussi défendu le bilan du gouvernement en matière d’environnement, en dépit de l’acquisition d’un oléoduc. M. Trudeau reconnaît qu’il y a une transition à gérer en ce qui concerne la dépendance au pétrole.