Adis Simidzija: la crise du logement d’abord et avant tout

« Trois-Rivières est la septième circonscription ayant le plus faible taux de revenu médian par ménage, soit 47 000$ par année pour deux personnes. On entend beaucoup parler de grands projets, mais il y a beaucoup de choses à faire sur le terrain pour venir en aide aux citoyens. Je considère qu’on doit investir de façon très locale. Le fédéral peut  débloquer des fonds pour ce faire », lance Adis Simidzija, candidat du Nouveau parti démocratique (NPD) à Trois-Rivières.

Adis Simidzija est directeur général de l’organisme Des livres & des réfugiés. Par le passé, il s’était porté candidat à la mairie de Trois-Rivières avant de se désister pour appuyer Jean-François Aubin dans sa campagne. Il a également été le candidat du Parti Vert du Québec aux dernières élections provinciales.

Il a fait du logement social et abordable son cheval de bataille dans cette campagne électorale. En ce sens, M. Simidzija s’engage à débloquer les fonds nécessaires à la construction de 1500 nouveaux logements sociaux à Trois-Rivières. Le parti souhaite aussi interdire les rénovictions d’un océan à l’autre.

« J’ai côtoyé cette réalité. Je la vis aussi. Beaucoup de familles de Trois-Rivières sont en attente de se trouver un logement décent à un coût raisonnable. C’est un enjeu fondamental. Il y a aussi une problématique d’itinérance cachée dans les logements. Vivre à cinq, six ou sept dans un logement 3½, ce n’est pas une vie digne. Il faut aussi penser aux logements de transition, entre autres pour les femmes, car les femmes sont de plus en plus touchées par l’itinérance », affirme-t-il.

« On voit également peu de logements 6½ et 7½ pour les familles nombreuses. On veut réglementer ça », ajoute-t-il.

Sa première action comme député serait d’ailleurs d’aller à la rencontres des organisations comme InfoLogis Mauricie et le Centre du Havre pour mieux cerner les besoins, afin que de premières actions puissent être mises en place dans le premier mandat.

« Il faut s’attaquer à cette crise. Si les gens ont un accès plus juste et plus équitable à des logements, ils pourront réorienter les économies générées ailleurs, comme dans leur épicerie. »

Jardins communautaires

S’il est élu, Adis Simidzija entend contribuer au financement de jardins communautaires pour stimuler la participation citoyenne et l’effort collectif dans la lutte aux changements climatiques. Le projet peut sembler minime comparativement aux efforts nécessaires pour lutter contre les changements climatiques. Toutefois, le candidat soutient qu’il s’agit d’un outil intéressant permettant aux citoyens d’agir concrètement.

« Ça fait partie d’autres propositions. On ne peut pas tout faire, seulement ici à Trois-Rivières, pour régler une crise climatique mondiale. C’est un petit geste, mais on a d’autres propositions concrètes, telles que la fin des subventions aux pétrolières », défend-t-il.

 » Je veux porter une voix différente à la Chambre des communes, porter la voix des gens de Trois-Rivières. Je pense que les gens sont tannés du vieux discours. On ne peut pas faire des promesses à réaliser dans 15 ans! Je veux me concentrer sur ce que je peux faire en l’espace de quatre ans pour Trois-Rivières. Je crois que parmi les candidats actuels, je suis le candidat du terrain. Mes enjeux me distinguent et je suis le seul qui prenne considération de la réalité sociodémographique de la circonscription », conclut-il.

Quelques autres engagements

  • Mobiliser les acteurs du milieu agroalimentaire de la région pour favoriser une économie d’alimentation circulaire afin de freiner le gaspillage alimentaire et améliorer la sécurité alimentaire
  • Trouver des solutions pour encourager les entreprises à être plus écoresponsables
  • Assurer un revenu minimum garanti pour les aînés