Non à la fluoration de l’eau

«Un coup de barre devait être donné pour rétablir l’équilibre budgétaire en 2013-2014. Le premier budget de dépenses de notre gouvernement est le reflet de notre détermination à remettre de l’ordre dans les finances publiques», a expliqué le ministre M. Bédard.

Il a aussi annoncé que tous les programmes gouvernementaux seront revus, puisqu’il considère qu’il en existe trop. Le programme d’assurance médicament sera, entre autres, scruté, alors que le budget alloué aux infrastructures sera plafonné.

Voilà une bonne nouvelle pour les tenants de l’abolition du programme de fluoration de l’eau potable, tel qu’il est annoncé dans le programme du PQ.

Selon nos informations, ce programme coûte actuellement près de 4 millions $ par année. Il comprend la formation des dentistes et hygiénistes dentaires pour promouvoir l’usage du fluorure incluant la fluoration, la promotion du programme ainsi que les dépenses en infrastructures et la gestion du programme de fluoration.

Actuellement, à notre connaissance, seulement neuf municipalités québécoises sont fluorées (Bécancour, Richmond, Pointe-Claire, Lévis, Montmagny, Châteauguay, Laprairie, Windsor, St-Georges) . Si le souhait de l’Agence de santé de fluorer 50% des 1200 municipalités du Québec se réalisait, en calculant les infrastructures, le coût serait énorme. Exemple à Trois-Rivières, les prévisions sont au minimum de 600 000 $. De quoi payer de nombreuses hygiénistes dentaires éducatrices.

Monsieur Bédard devrait demander au ministère de la santé d’abolir le programme de la fluoration de l’eau. 99% de cette eau fluorée s’en va dans les égouts. Un gaspillage honteux ! Un programme d’éducation bucco-dentaire dans les milieux ciblés serait beaucoup plus efficace et à bien moindre coût.

Non à la fluoration forcée de l’eau potable dans toutes les villes et municipalité du Québec.

Jean-François Gauthier