Le Bureau des gouverneurs ne jette pas la serviette
CANOTS. Tout en évaluant la façon dont il peut venir en aide à l’organisation sortante, le Bureau des gouverneurs de la Classique internationale de canots de la Mauricie se dit ouvert a transférer les rênes de l’événement à un autre organisme.
Dans un communiqué émis le 8 février, huit anciens présidents de la Classique – qui composent le Bureau des gouverneurs – rappellent que les règlements généraux inscrits dans la charte de l’organisme prévoient que « le bureau des gouverneurs agit à titre de mémoire vivante de l’organisation et le conseil d’administration peut y référer pour consultation et conseil. Le Bureau des gouverneurs a également le mandat d’assurer la pérennité de l’organisation. »
Les gouverneurs signataires sont Jean Aubé, Gérald Boivin, Richard Boivin, Alain Cloutier, Pierre Lahaye, Michel Matteau, Yvan Magny et Jacques St-Pierre. Disant avoir été informé de la situation financière de la Classique en même temps que tout le monde, le Bureau des gouverneurs affirme vouloir apporter un support à l’organisation actuelle dans la mesure de ses moyens.
« À cet égard, nous tenons à préciser qu’une considération particulière sera accordée aux obligations financières envers l’ensemble de ses créanciers. » Rappelons que la Classique traînerait un déficit de plus de 300 000$.
Même si le Festival de la rivière, qui avait manifesté son intérêt à relancer la Classique dès 2024, n’est pas mentionné dans le communiqué, le Bureau des gouverneurs dit avoir été approché et se dit prêt à tenir « une rencontre au cours de laquelle nos discussions porteront sur la relève de l’événement, ce que soit sous une forme ou une autre. »
Le Bureau des gouverneurs mentionne également vouloir dissiper toute « inquiétude face à nos partenaires de longue date dans la Triple Couronne, soit la General Clinton Canoe Regatta de l’état de New York et du AuSable River Canoe Marathon de l’état du Michigan.
« La Classique, comme on l’appelle ici, fait pare des événements majeurs au Québec. Pour nous, une bonne partie des gens de Shawinigan et de la Mauricie, ainsi que pour les canotiers, elle se retrouve dans notre ADN. Et….on souhaite qu’elle survive au-delà de 100 ans », concluent les gouverneurs signataires.