« Into the Woods » à la manière des Productions de la 42e rue

Cet été, les Productions de la 42e rue présentent l’adaptation française de la comédie musicale Into the Woods.

Pour conjurer un mauvais sort, il faut une potion. Le boulanger et sa femme s’aventurent donc dans la forêt à la recherche des ingrédients exigés par la sorcière: une vache blanche comme le lait, une cape rouge de sang, des cheveux jaunes comme le blé et une chaussure en or pur.

Jack, le Chaperon rouge, Rapunzel et Cendrillon fourniront, parfois malgré eux, les ingrédients requis, mais ils ont leur propre quête et le bonheur de l’un ne fait pas toujours le bonheur de l’autre.

« Into the Woods, c’est de la dentelle. Tout s’imbrique et c’est bien ficelé, un peu à la manière d’une courte-pointe avec les personnages de conte qu’on connaît. C’est un très gros défi musical, souligne William Lévesque, metteur en scène de la production. On ne passe pas quatre ou cinq minutes dans le même univers. Les chansons sont loin d’être instinctives et les mélodies sont complexes. Il y a peu d’équivalent et c’est pour ça qu’elle fait un tabac sur Broadway. »

Le défi est important également à la mise en scène.

« On doit réussir à faire des trucs de passe-passe sur scène, sans avoir les mêmes moyens que sur Broadway, précise-t-il. Il y a des effets qui servent l’histoire et qu’on n’a pas le choix d’avoir. Par exemple, il faut construire une vache et qu’elle tombe par elle-même en plein milieu de la scène parce qu’elle meurt. C’est toute une histoire de circuits électriques et de levage. On est en train de faire les rallonges qui n’en finissent plus de Rapunzel. Il faut prévoir des transformations, des oiseaux qui volent… »

Une véritable forêt prendra place sur la scène où quinze chanteurs et 13 musiciens uniront leurs talents pour donner vie à cet univers magique qui mettra de l’avant près de 70 extraits musicaux.

« Il y a de l’humour dans la pièce, mais aussi des moments tristes et tendres. Ça demande une grande variétés dans le jeu des chanteurs sur la scène. Il y a aussi une belle réflexion derrière l’histoire. C’est une pièce qu’on voit peut voir très rarement en français. On a fait toute la traduction de l’anglais. »

Quatre représentations sont prévues à la salle Anaïs-Allard-Rousseau de la Maison de la culture, soit le vendredi 12 juillet à 19h30, le samedi 13 juillet à 14h et 19h30 ainsi que le dimanche 14 juillet à 14h. Les billets sont en vente au www.culture3r.com et à la billetterie de la salle Thompson (819 380-9797).