Deux étudiantes de l’UQTR remportent le Prix des Grands Sages
Audrey-Anne de Guise et Marie-Ange Moisan ont toutes deux remporté le premier Prix des Grands Sages visant à récompenser des doctorants boursiers du Fonds de recherche du Québec pour la qualité de leur dossier et de leur recherche.
Le prix des Grands Sages a été nommé ainsi afin de rendre hommage à trois grands chercheurs de trois domaines de recherche différents, soit Brenda Milner en neurosciences, Serge Payette en environnement et Guy Rocher en éducation.
Le prix est ensuite remis à trois étudiants au doctorat boursiers du Fonds de recherche du Québec qui travaillent dans ces domaines de recherche. C’est ainsi que Audrey-Anne de Guise reçut le prix dans le domaine de l’éducation et que Marie-Ange Moisan le reçut dans le domaine de l’environnement. Concrètement, ce prix permet aux deux doctorantes de l’UQTR d’obtenir une bonification de bourse. Dans le domaine de la neuroscience, c’est Rachel Dufour de l’Université Concordia qui a remporté la distinction.
« C’est vraiment très flatteur et surprenant aussi! Je considère que j’ai un parcours atypique de chercheuse, dans le sens que je ne m’attendais pas du tout à faire des études supérieures. Je n’ai jamais été une étudiante aux résultats exceptionnels tant au secondaire, qu’au cégep, que lors de mon bac. Donc, être rendu au doctorat et recevoir des prix comme ça, c’est très plaisant. Je sens que je suis sur mon x », soulève Audrey-Anne de Guise.
Des projets de recherche visionnaires
Audrey-Anne de Guise souhaite aider les étudiants du baccalauréat en enseignement de l’éducation physique à développer des outils afin de motiver davantage les jeunes à être actif. « Je travaille sur la formation initiale au baccalauréat en enseignement d’éducation physique. Je travaille sur les pratiques qui sont mises en œuvre dans le cadre du programme d’enseignement en éducation physique pour outiller les étudiants du programme à motiver leurs élèves ».
Elle cherche finalement à accompagner les étudiants au baccalauréat en enseignement de l’éducation physique pour que leur pratique de motivation soit le plus efficace possible auprès de leurs élèves. C’est lors de son parcours au baccalauréat qu’elle constata la démotivation des jeunes.
« J’ai fait un bac en enseignement d’éducation physique. J’ai frappé un mur quand j’ai constaté le manque d’engagement et de motivation des élèves du régulier pendant mes stages. J’ai trouvé ça vraiment frappant. Donc j’ai décidé de poursuivre et de faire ma maîtrise ».
Pour sa part, Marie-Ange Moisan effectue un doctorat en environnement où elle s’interroge sur la fonction des arbres en lien avec les gaz à effet de serre. « Je travaille sur le rôle des arbres dans la régulation des émissions de méthane, qui est un gaz à effet de serre important, en zone inondable. Dans le fond, je regarde comment la présence d’arbres peut influencer les émissions de méthane au niveau du sol, leur influence sur les communautés microbiennes, mais aussi, comment les arbres peuvent eux-mêmes émettre ou capter le méthane et quel rôle ils peuvent jouer », relève-t-elle.
« J’ai toujours eu un intérêt pour l’écologie microbienne, comprendre leur rôle. Puis je trouve que les gaz à effet de serre, c’est un sujet des plus importants dans le contexte de réchauffement climatique. Donc, c’est ce qui m’a motivé à faire mon doctorat ».
Les deux doctorantes ont ainsi développé des projets de recherche bien d’actualité qui s’ancrent dans les enjeux de leur époque. Le prix qu’elles ont reçu dernièrement souligne ainsi la qualité de leur recherche et de leur parcours respectif.