Une école de hockey axée sur le plaisir
Raphaël Champoux a décidé de lancer sa propre école de hockey, en juin prochain. Étant lui-même un joueur actif de la région, il entend transmettre sa passion du hockey aux plus jeunes. La différence avec les autres camps de hockey? Il entend davantage miser sur le plaisir.
En effet, le Trifluvien a l’enseignement dans le sang, lui qui l’an prochain, en sera à sa troisième année d’études à l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) au Baccalauréat en enseignement de l’éducation physique et à la santé. Son tout nouveau camp de hockey sera offert aux plus jeunes hockeyeurs, soit de catégorie Atome à Pee-Wee.
«Avec la COVID-19, c’est certain qu’on va devoir s’adapter aux normes du moment. Notre objectif, ce serait d’y aller avec une quinzaine de joueurs sur la patinoire», lance-t-il d’emblée.
«Ce que je veux, c’est faire refléter ma passion et ma propre façon d’amener mon école de hockey. Il existe beaucoup d’écoles qui misent sur l’apprentissage et la progression, mais je vais aussi amener l’aspect plaisir. Je sais que beaucoup de jeunes veulent progresser pour jouer dans la Ligue nationale de hockey (LNH), mais le premier objectif ne devrait pas être de vouloir jouer dans la LNH, mais bien de s’amuser.»
Coach Champoux a lui-même joué au hockey jusqu’aux niveaux Midget AAA, avec les Estacades de Trois-Rivières, ainsi que dans la Ligue de hockey Junior AAA du Québec où il a même remporté un championnat avec les Titans de Princeville.
«Ma philosophie, c’est vraiment de relier l’apprentissage au plaisir. En premier lieu, les jeunes doivent avoir du plaisir s’ils veulent continuer de jouer au hockey. C’est comme ça qu’ils vont y prendre goût et décider de continuer à pratiquer le sport. Si on les pousse derrière à seulement progresser, ce n’est pas la bonne façon de faire selon moi. L’enfant doit décider de progresser lui-même en ayant du plaisir.»
Voilà pourquoi les séances d’été de Champ Hockey vont offrir un volet hors glace supplémentaire aux inscrits.
«Je vais offrir une pratique de hockey avec un apprentissage qu’on va ensuite adapter en situation de match. Par la suite, je vais toujours amener une autre activité à pratiquer, à côté de l’aréna, sur le terrain de soccer. On va jouer au handball et au soccer, entre autres. Je veux amener les jeunes à bouger, s’amuser et découvrir d’autres sports», explique-t-il.
«C’est la première fois que je me lance dans ce genre de défi avec mon approche. Je trouve que ça va être un bon camp de hockey qui va relier apprentissage et plaisir, en plus de relier d’autres sports. Je veux les amener à apprécier à bouger et je veux amener une expérience le fun.»
À l’heure actuelle, il ne reste pas beaucoup de places pour les inscriptions, mais il est toujours possible de le faire en contactant Raphaël Champoux via la page Facebook Champ Hockey (https://www.facebook.com/champhockey17 ) ou encore par courriel au champ.hockey@hotmail.com.
«Si on a encore plus de demandes, on va peut-être partir un autre groupe, qui sait? Ça reste à voir avec la situation qui sera acceptée par rapport aux règles reliées à la COVID-19», assure-t-il.
Le camp comportera sept semaines d’entraînement, tous les dimanches, dès 10h30. Il est offert au coût de 210$ et dans le meilleur des mondes, il s’amorcerait le 27 juin.
«J’ai eu beaucoup de demandes dans les autres catégories d’âge, mais je voulais me concentrer sur mon groupe actuel pour qu’il soit parfait. Je vais avoir mon assistant coach, Benjamin Lavoie, qui est un ancien gardien de but ayant été repêché par les Foreurs de Val-d’Or. J’ai aussi des invités comme Alexis Sansfaçon, qui a joué pour Halifax (LHJMQ), et Jimmy Lemay, qui a gardé les buts à Rimouski (LHJMQ), qui vont venir faire des tours également.»
Le Trifluvien ne s’en cache pas, son objectif numéro un est d’avoir son camp de hockey tous les étés.
«Bref, en premier lieu, je veux transmettre ma passion et c’est un projet à long terme. J’ai moi-même toujours adoré jouer au hockey. Pourquoi ai-je réussi à progresser? Parce que j’avais du plaisir et j’avais hâte d’arriver à l’aréna. Je veux devenir professeur en éducation physique alors ça va me faire une belle expérience. Je n’étudie pas là-dedans pour rien! C’est parce que j’aime l’apprentissage aux élèves», conclut-il.