Arrêté à Trois-Rivières, il est accusé de meurtre au premier degré
JUSTICE. Emmené vers 8 h 30 par les policiers au palais de justice de Victoriaville, Jean-François Toupin-Houle, 24 ans de Drummondville, a comparu vers 10 h 15, jeudi, par visioconférence devant la juge Dominique Slater qui prenait place à Trois-Rivières en rapport avec la mort violente d’une jeune femme de 22 ans,
Il fait face à la plus grave accusation du Code criminel. La greffière a procédé à la lecture du chef d’accusation. Le Drummondvillois est accusé «le ou vers le 27 juillet 2016, à Victoriaville, d’avoir causé la mort de Judith Élémond Plante, commettant ainsi un meurtre au premier degré, l’acte criminel prévu à l’article 235 du Code criminel».
Avant le début de l’audience, le procureur aux poursuites criminelles et pénales, Me Jean-Philippe Garneau, a indiqué à la juge Dominique Slater de la Cour du Québec que rien ne permettait de croire que l’homme n’est pas apte à comparaître.
Après la lecture du chef d’accusation, la juge Slater a demandé à l’accusé s’il avait consulté un avocat. Jean-François Toupin-Houle a répondu par la négative. La juge lui a alors fait savoir que Me Matthieu Poliquin, un avocat de l’aide juridique, allait se rendre à sa rencontre.
Voilà pourquoi la présidente du Tribunal a ajourné la comparution, le temps de permettre à l’avocat de rencontrer son client. Ce qu’il a fait en avant-midi. Et l’audience a repris en après-midi pour un très court moment. Me Matthieu Poliquin a fait savoir qu’il comparaissait pour son client et qu’il n’avait reçu qu’un début de preuve.
La cause a été remise au 2 septembre, toujours devant la Cour du Québec pour le moment puisque les causes de ce genre relèvent de la Cour supérieure du Québec. D’ici là, la poursuite poursuivra la communication de la preuve à la défense. «D’ici le 2 septembre, a fait savoir Me Garneau à son collègue, la preuve ne sera peut-être pas complète, mais elle sera suffisante pour vous donner une bonne idée pour conseiller votre client.»
À la sortie de la salle d’audience en avant-midi, le représentant du ministère public s’est adressé aux médias.
Me Garneau a confié que la preuve recueillie jusqu’ici a mené au dépôt de l’accusation de meurtre au premier degré.
«Pour l’instant, avec l’information que nous avons, tout nous porte à croire que l’accusation est bien fondée», a-t-il indiqué, tout en expliquant, à ce stade-ci, ne pouvoir élaborer davantage sur les circonstances du drame.
L’accusé, à sa connaissance, en serait à son premier passage devant la justice. Il ne posséderait aucun antécédent judiciaire.