La Jeune Chambre veut développer plus de places de stages en Mauricie
Préoccupée par les problèmes de rétention de la main-d’œuvre qui touchent la Mauricie, la Jeune Chambre entend poser des actions concrètes pour favoriser la rétention des talents d’ici.
«On discute notamment avec l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR). On remarque que les étudiants sont portés à faire leur stage à l’extérieur de la région. Ça devient un problème, car souvent, les risques qu’ils restent dans un emploi à l’extérieur de la région deviennent plus grands. On veut travailler en partenariat avec les employeurs pour développer plus de places de stage en Mauricie», précise Catherine Lessard, directrice générale de la Jeune Chambre de la Mauricie.
«On veut leur faire découvrir la région, les villes, le mode de vie de la Mauricie. Il y a une qualité par rapport à ça. C’est notre mandat de faire découvrir toute la Mauricie et ses PME et faire rayonner les possibilités pour les jeunes», ajoute-t-elle.
Une première activité visant à réunir gens d’affaires et relève se tiendra d’ailleurs le 1er avril sous la forme d’un «Pop Quiz» virtuel. Lors de ce 5 à 7, les jeunes gens d’affaires et les étudiants seront invités à tester leurs connaissances sur les entreprises de la Mauricie dans un contexte propice aux échanges.
«Dès les études, on peut commencer à se faire un réseau d’affaires, assure Mme Lessard. C’est pour cette raison qu’on approche aussi nos membres employeurs avec cette activité. On veut encourager le maillage entre étudiants et les futurs étudiants.»
La Jeune Chambre de la Mauricie affirme aussi qu’il faut encourager les stratégies et les initiatives aidant les jeunes à trouver un emploi stimulant et à s’installer en Mauricie, particulièrement des étudiants, afin qu’ils puissent soutenir le développement socioéconomique de la région dans le futur.
«Je crois qu’il faut aussi faire du démarchage auprès des entreprises pour créer des places de stages. On n’entend pas assez parler des possibilités de stage et d’emploi dans la région quand on est aux études», constate Catherine Lessard. Elle a été à même de le remarquer lors de ses études en hôtellerie. «On se faisait parler des grandes villes. On voulait aller à Tremblant, à Québec… Je suis persuadée qu’on peut encourager nos gens avec de belles places de stages. Les PME ne savent peut-être pas nécessairement que des étudiants dans leur domaine sont disponibles pour des stages ici.»
Mme Lessard considère que la Mauricie a tout pour attirer et retenir les jeunes sur le marché de l’emploi. «Avec la population vieillissante et les sièges sociaux des grandes entreprises qui se retrouvent surtout dans les grands centres, il faut démontrer, par le réseautage, qu’il y a de la place pour les jeunes dans nos PME et les faire connaître. Par ailleurs, on a une qualité de vie ici qui n’est pas à négliger. Trois-Rivières a, entre autres, utilisé cet élément comme thème de sa campagne d’attractivité. Choisir la Mauricie, c’est un tout.»
La Jeune Chambre lancera aussi prochainement une série de balados qui présentera des entrevues avec différentes personnalités sur des thèmes qui touchent les jeunes gens d’affaires de la région, comme la rétention de la main-d’œuvre et des étudiants en Mauricie.
L’organisation siègera également sur la Table Jeunesse du projet Faire de la Mauricie une région attractive, accueillante et inclusive de l’organisme Développement Mauricie et a manifesté son intérêt à participer à la mise en œuvre de la Politique jeunesse de la Ville de Trois-Rivières.