Les Sœurs Boulay en toute spontanéité!

Elles sont pétillantes, les Sœurs Boulay.

Un peu comme leur premier album, intitulé Le poids des confettis, qui sera officiellement lancé le 26 mars à Montréal.

«Le poids des confettis, ça reflète le côté clair-obscur de l’album. C’est un album très nostalgique et le titre «Le poids des confettis» le représente bien. Ça réfère aux moments heureux de la vie, mais qui laissent une empreinte un peu plus lourdes parce que ce sont des moments passés qui ne reviendront jamais», explique Stéphanie.

«On est des filles avec un côté très bonnes vivantes, mais on vient de la Gaspésie et on s’ennuie beaucoup de chez nous. Et à l’inverse, quand on est là-bas, on s’ennuie de Montréal. On s’ennuie toujours de quelque part. Ça explique peut-être cette nostalgie qui est très palpable dans notre musique», précise Mélanie.

En fait, elles disent qu’elles font de la musique de brocante «à écouter en boule dans un coin ou dans ton char au grand vent». Le poids des confettis, c’est aussi des histoires de soirées paquetées, de secrets fleuris et de ski-doo.

Cette sonorité folk country est rattachée à la musique de leur enfance, celle écoutée dans la vieille camionnette de leur père en allant à la chasse ou à la pêche.

Spectacle intime et spontané

Dans ce premier «vrai» album, les deux sœurs découvertes lors des Francouvertes en 2012 flirtent avec le folk-country. Ça fait quelque temps qu’on n’avait pas entendu, au Québec, un duo féminin jongler avec les harmonies vocales comme les jeunes auteures-compositrices-interprètes le font.

Philippe B signe les arrangements de cet album, en collaboration avec les sœurs.

«On a enregistré l’album en sept jours. C’est en partie la raison pour laquelle il est si épuré. C’est guitare, voix et ukulélé. Ça a été enregistré live, face à face. Il faut dire qu’on n’était pas capable de chanter nos chansons seules! On est habituée à faire les harmonies à deux. Et Philippe ne nous a pas dénaturées. Il a plutôt amené beaucoup de couleur au son», raconte Stéphanie Boulay.

Lors de leur passage à la Maison de la culture de Trois-Rivières le 28 mars, elles présenteront leur spectacle en duo, sans autre artifice.

«On part toutes les deux sur la routes. Le spectacle est sobre, intime, épuré. Il est vulnérable avec ce que ça a de beau et de bricolé. Ça laisse place à de la spontanéité et à des moments cocasses. On jase beaucoup avec les gens», note Mélanie.

Les Sœurs Boulay | Maison de la culture | 28 mars, 20h | Billets: 819-380-9797 ou www.enspectacle.ca

Une chanson, une question

L’Hebdo Journal a posé quelques questions inspirées des titres des chansons de l’album des Sœurs Boulay. Voici leurs réponses.

«Mappemonde»: quel coin du Québec avez-vous hâte de visiter durant votre tournée?

Mélanie: J’ai hâte de retourner aux Îles-de-la-Madeleine! On y est allée pour la première fois l’été dernier et ça a été le coup de foudre. C’était le high light de tous les endroits qu’on a visités à travers le monde.

Stéphanie: Ça va sembler bizarre, mais j’ai hâte d’aller faire des spectacles dans le Nord du Québec. Je ne sais pas si on va y aller, mais je suis tellement curieuse de voir ça. Et je capote sur Elisapie Isaac. Le Nord du Québec est comme mythique pour moi.

«Chanson de route»: quelle chanson faites-vous jouer à tue-tête dans votre auto?

Stéphanie et Mélanie (à l’unisson):«La journée qui s’en vient est flambant neuve» d’Avec Pas d’Casque. On l’a tellement chantée dans l’auto! On essaie toutes les harmonies possibles.

«T’es pas game»: qu’est-ce que vous aimeriez faire mais dont vous n’êtes pas «game»?

Mélanie:C’est niaiseux, mais un jour, j’aimerais rencontrer un beau gars, par hasard, dans la rue et lui donner mon numéro de téléphone, l’embrasser, lui dire qu’il est beau…ou encore lui faire croire que c’est ma fête et lui demander de m’embrasser.

Stéphanie: Partir en voyage toute seule sur un coup de tête à quelque part où je ne suis encore jamais allée. Je veux faire ça un jour, mais je ne me sens pas encore game.

«Ça mouille les yeux»: qu’est-ce qui vous fait pleurer, de tristesse ou de joie?

Stéphanie:Tout! (rires)

Mélanie: Steph, je ne sais pas ce qui se passe avec ses hormones, mais ce qu’elle braille!

Stéphanie: Un film, une chanson. Pas nécessairement parce que c’est triste, juste parce que c’est beau. La beauté me fait pleurer. Les enfants. Surtout ceux de mes amis. L’amour.

Mélanie: Les gars! (rires)

Les Sœurs Boulay | Maison de la culture | 28 mars, 20h | Billets: 819-380-9797 ou www.enspectacle.ca