Elle travaille avec son frère et ses enfants
TROIS-RIVIÈRES. Pour Valérie Côté, la famille, c’est ce qu’il y a de plus important. Maman de quatre enfants, elle a longtemps eu sa garderie avant de réorienter sa carrière. Maintenant copropriétaire de la Binerie Chik du centre-ville de Trois-Rivières, elle travaille avec son frère Dany, son garçon de 20 ans, Shawn, et son garçon de 12 ans, Joshua.
Depuis le 3 janvier dernier, elle et Shawn sont officiellement propriétaires du restaurant situé sur la rue Royale. «On a entrepris les démarches pour acquérir le restaurant avant la pandémie, raconte Valérie. J’étais cliente et je faisais du bénévolat pour les déjeuners offerts aux enfants. Shawn travaillait ici depuis quatre ans quand les anciens propriétaires m’ont proposé d’acheter.»
Pendant plusieurs mois, elle a bâti son projet en prenant soin de faire une place de choix aux membres de sa famille. L’acquisition du restaurant a même été pour Joshua l’occasion de décrocher son tout premier emploi.
«Ça fait quelques mois que je travaille, dit-il. Je sers du café et je nettoie les tables. J’ai aussi travaillé dans la cuisine. Je suis avec mon frère, mon oncle et ma mère. J’aime ça travailler avec ma famille et j’aime ça travailler en restauration. Mon travail me permet de développer mon autonomie.»
«Joshua est de moins en moins timide, remarque sa mère. Ça l’a beaucoup aidé sur ce côté. Je suis aussi quelqu’un de timide et ça m’a permis de réaliser que j’aime travailler avec les gens, voir leur sourire, leur parler, etc.»
Valérie peut même compter sur sa mère, qui vient les aider de temps à autre. «C’est une aventure familiale. C’est un trip. J’ai la chance de travailler avec mes enfants, mon frère et ma mère. C’est précieux pour moi», confie-t-elle.
De belles valeurs à transmettre
La femme d’affaires espère que sa nouvelle carrière lui permettra de transmettre à ses enfants des valeurs qui lui sont chères et qui sont liées à l’entrepreneuriat. «Je suis bien contente de faire ça avec eux et tant mieux si ça peut leur montrer toutes les facettes de l’entrepreneuriat et qu’il faut travailler dur pour atteindre ses objectifs», mentionne Valérie.
«Je pense que j’ai toujours eu la fibre entrepreneuriale sans la développer, ajoute-t-elle. Maintenant, je prends le lead. Je suis en train de développer mon côté entrepreneur à la vitesse grand V. Je suis partie du début et je suis en train de tout apprendre. Et mes enfants en sont témoins, ils observent et apprennent en même temps que moi.»
Elle se considère chanceuse de pouvoir à la fois travailler avec ses enfants et être à la tête d’une entreprise. Pour elle, c’est le meilleur des deux mondes. «Ça me permet de voir mes enfants et de ne pas avoir à choisir entre la famille et le travail», conclut-elle.