Session occupée pour le député René Villemure
Le député du Bloc Québécois, René Villemure, a dressé un bilan positif de sa dernière session parlementaire qui a pris fin vendredi dernier, à Ottawa. Celui qui vient de franchir son mi-mandat a su défendre de nombreux dossiers jusqu’à présent, malgré « une session parlementaire chambardée par l’immaturité des Conversateurs », dit-il.
« Localement, notre Colloque sur l’intelligence artificielle a été un franc succès et ça nous a permis de confronter différents intervenants dans le cadre du comité sur l’ingérence étrangère, la vie privée et la protection des renseignements personnels, entre autres. On a l’intention d’en refaire d’autres, sur d’autres sujets qui sont d’intérêt. Je suis aussi allé au front pour aider les petites et moyennes entreprises, en plus de lancer une campagne pour aider les médias locaux », a-t-il lancé.
« De son côté, les Libéraux, en refusant un délai supplémentaire pour les remboursements des comptes d’urgence, ont laissé tomber près de 200 entreprises de chez nous qui ont affirmé être prises à la gorge financièrement. Malgré cet aveu déchirant, Justin Trudeau et son ministre Champagne ont abandonné les PME de Trois-Rivières. De l’autre côté, les Conservateurs sont plus attachés à nuire au déroulement des activités du parlement ou encore à induire les gens en erreur sur une taxe carbone, qui ne s’applique pas au Québec, plutôt que de défendre les Trifluviens. »
Celui qui est porte-parole en matière de francophonie international est aussi revenu pour dénoncer l’affichage tout anglophone utilisé par le Ribfest de Trois-Rivières. « L’étude du dossier est toujours devant l’Office québécois de la langue française (OQLF), explique-t-il. C’est incapable et impensable qu’un événement tenu ici, dans une ville francophone, n’ait même pas la délicatesse de s’afficher dans la langue officielle de la ville. »
M. Villemure a également forcé les géants du web à répondre de leurs actes en comité en les talonnant sur le sujet. Il a notamment demandé à Meta comment l’entreprise qui possède Facebook voyait son rôle dans l’espace public et pourquoi elle utilise les médias locaux, mais refuse de partager leurs nouvelles?
« La représentante de Meta a refusé d’admettre que le blocage de nouvelles des médias sur Facebook et Instagram est une responsabilité partagée. Meta ne reconnaît pas sa responsabilité et considère que tout est normal de nuire à la démocratie. On s’entend qu’il y a une responsabilité partagée entre le gouvernement et Meta là-dessus. Or, elle a répondu qu’on devrait être exempté de la loi, notamment. Ce notamment-là m’éveille des questionnements et c’est qu’on va tenter d’aller voir dans les prochains mois. »
Le député a également amené plus de 80 000$ auprès d’organismes de la région et un investissement de 2.5 M$ sur deux ans pour la création d’emploi dans le cadre du Programme d’Emploi été Canada.