Pyrrhotite: une épreuve peu évidente
Denis Marengère est l’un des 67 premiers propriétaires d’une maison touchée par la pyrrhotite qui bénéficie des travaux correctifs cette année. Malgré que sa maison soit à trois pieds et demi au-dessus du sol, il demeure à l’intérieur pendant les réparations.
«Depuis un an on a passé par toutes sortes d’émotions, à savoir qu’est-ce qu’on avait et comment ça allait être réparé», constate-t-il.
Il y a trois ans, M. Marengère déménageait dans sa maison de la rue René-Gagnier avec sa femme et sa fille. Ils étaient loin de se douter de ce qui allait se passer. «L’an passé, ma voisine a découvert de la pyrite sur sa fondation. Je suis allé voir de quoi ça avait l’air et par la suite j’en ai trouvé sur ma maison.»
En août 2009, lorsqu’il a constaté qu’il avait des problèmes de pyrite et de pyrrhotite, il ne savait pas à quoi s’attendre.
Un an après la découverte, les travaux ont été entrepris. «Dans les circonstances, tout s’est fait très rapidement depuis qu’on a fait la dénonciation à l’APCHQ. On se compte très chanceux d’être déjà dans les travaux un an après.»
Les travaux correctifs prennent environ un mois et demi. Une fois la maison soulevée, la fondation sera enlevée au complet puis une neuve sera coulée. «C’est dérangeant un peu, parce que ce sont de gros travaux. Ce qui rend les choses plus faciles c’est la gentillesse de l’équipe, la présence de l’APCHQ qui répond à nos questions et le constructeur Turcotte est constamment sur les lieux pour donner des indications sur la fabrication de la maison et sur certains aspects techniques pour faciliter le travail.» Malgré les désagréments encourus, M. Marengère se dit très satisfait du déroulement de la situation.
Près de 380 dossiers de pyrrhotite sont ouverts à la Garantie des maisons neuves de l’APCHQ.