Mobilisation pour un garçon de 3 ans vivant avec la trisomie 21 et la leucémie

Plongée dans un cauchemar, une famille de Trois-Rivières fait appel à la générosité des gens. C’est que le petit Hayden, 3 ans, a reçu récemment un diagnostic de leucémie. Depuis le 2 avril, il est hospitalisé à l’hôpital Sainte-Justine pour y suivre des traitements de chimiothérapie.

Ayant cessé de travailler pour être à son chevet, ses parents n’ont plus de revenu. Pour les aider financièrement, une amie a mis sur pied une campagne de sociofinancement sur la plateforme GoFundMe.

«Hayden était malade depuis plusieurs jours. Ça partait et ça revenait, raconte son père, Jason Bond. Comme parent, tu le sais quand quelque chose cloche. On retournait à l’hôpital et on nous disait que c’était seulement un virus et que ça passerait. Mais on savait que ce n’était pas juste ça. On a visité plusieurs hôpitaux du coin pour avoir des avis différents. À l’hôpital de Nicolet, ils ont fait des tests plus poussés et c’est ce qui a mené au diagnostic.»

«Dans notre malchance, on est quand même chanceux parce que la leucémie d’Hayden est celle qui se traite le mieux, ajoute le papa. Il répond bien aux traitements aussi pour l’instant. Si tout va bien, on en a au moins encore pour un mois et demi à Sainte-Justine. Après, il faudra y retourner deux jours par semaine pour les traitements, et ce, pendant deux ans.»

Le plus difficile au quotidien, c’est d’accompagner Hayden dans ses traitements. «Il est né avec la trisomie 21 et il ne comprend pas ce qui lui arrive, indique son père. On a beau essayer de lui expliquer que les médecins et les infirmières sont là pour le guérir, il n’arrive pas à comprendre et ça le met tout à l’envers. Il n’aime vraiment pas ça.»

Une fois à la maison, la famille devra également redoubler de vigilance pour éviter qu’Hayden contracte un virus, son système immunitaire étant déjà grandement affaibli par les traitements. «Dans tout ça, on a aussi une grande fille de 9 ans dont on devra prendre soin. Avec tous les allers-retours à Montréal, la maladie à gérer au quotidien et notre autre enfant,  c’est impossible qu’on puisse travailler tous les deux», soutient M. Bond.

«J’avais mon garage d’esthétique automobile, mais l’entreprise a été fermée pendant quelques mois à cause de la pandémie. Et comme je n’ai pas d’employé, c’est fermé, ajoute-t-il. Pour le moment, on a pour seul revenu le chômage que reçoit ma blonde. Dans ce contexte, c’est certain que l’aide reçue par le biais de la campagne de sociofinancement sera la bienvenue. »

Au moment d’écrire ces lignes, près de 8 000 $ avaient été amassés sur les 50 000 $ visés. Pour contribuer à la campagne : https://bit.ly/323ybx2