CAQ: François Legault vise un « 4 sur 4 » en Mauricie
ÉLECTIONS. Le chef de la Coalition Avenir Québec, François Legault, était de passage à Trois-Rivières vendredi soir. En début de soirée, il a rencontré les représentants syndicaux de l’Aluminerie de Bécancour, puis il est allé à la rencontre de citoyens à l’Amphithéâtre Cogeco, juste avant la présentation de la comédie musicale Notre-Dame-de-Paris.
Par la suite, il s’est adressé à une centaine de militants réunis au local électoral de la candidate dans Champlain, Sonia LeBel.
«Je ne tiens absolument pas la Mauricie pour acquise, a-t-il mentionné d’entrée de jeu. On continuera d’être présents sur le terrain et de gagner la confiance des citoyens un à un.»
Il a d’ailleurs dévoilé clairement ses ambitions à l’égard de la Mauricie, en ce qui concerne le vote du 1er octobre: «On vise un 4 sur 4!», a-t-il lancé, confiant.
«Nous avons une équipe incroyable à présenter aux électeurs de Trois-Rivières, de Champlain, de Maskinongé et de Laviolette-St-Maurice», a-t-il ajouté, avant de souligner à grands traits les forces de chacun de ses candidats.
«Jean Boulet (Trois-Rivières) est avocat en droit du travail et il connaît très bien le domaine de l’emploi. Sonia LeBel (Champlain) a été mon adjointe à Québec dans les deux dernières années et est ex-procureur en chef de la Commission Charbonneau. Simon Allaire (Maskinongé) connaît très bien les rouages du développement économique régional et il travaille extrêmement fort en ce moment sur le terrain. Marie-Louise Tardif (Laviolette-St-Maurice) est une gestionnaire hors pair.»
À ses yeux, ce sont tous des candidats de qualité qui ont fait le saut en politique pour mettre leurs grandes compétences au service du Québec. «Avec une équipe aussi talentueuse, je crois bien qu’on peut déloger tous les députés libéraux [de la Mauricie] qui sont là depuis trop longtemps.»
Regard sur la Mauricie
François Legault a également partagé sa vision de la Maurice: «[Elle] a besoin d’un coup de main pour retrouver des emplois plus payants», a-t-il remarqué, avant d’ajouter que la capitale régionale était très bien positionnée pour développer une économie dans le secteur de l’innovation.
Une facette que son candidat Jean Boulet souhaite d’ailleurs explorer dans un premier mandat, lui qui a proposé l’aménagement d’un quartier des affaires et de l’innovation au centre-ville de Trois-Rivières.
«On veut aussi que la Mauricie soit traitée de façon équitable et que le taux de taxe scolaire soit au même niveau qu’ailleurs au Québec, soit 66% en moins. Cette injustice a assez durée! Soyez assurés qu’avec un gouvernement de la CAQ, vous paierez beaucoup moins cher de taxes scolaires en Mauricie.»
Conflit à l’ABI
Le chef de la CAQ a également pris quelques minutes pour commenter le conflit de travail en cours depuis le 11 janvier dernier à l’Aluminerie de Bécancour, qu’il qualifie de «terrible».
«Nous parlons de 1000 emplois très payants en plus des emplois indirects. C’est une entreprise qui ne fonctionne pas depuis 8 mois. Il est donc grand temps que le gouvernement du Québec s’implique pour voir quel est le problème.»
«Quels sont les enjeux réels?, questionne-t-il. Est-ce que le problème, c’est l’électricité ou encore le coût de la main-d’œuvre? Il faut savoir ce qui se passe.»
Il affirme son candidat à Trois-Rivières, Jean Boulet, suit le dossier de très près. «Il connaît bien les gens qui négocient», rappelle François Legault, regrettant du même souffle que [le conflit] ne semble pas sérieux du côté patronal.