Valérie Renaud-Martin: un leadership axé sur la consultation

C’est sous le thème Faire mieux, ensemble que la candidate à la mairie de Trois-Rivières, Valérie Renaud-Martin, a lancé sa campagne électorale à son local électoral de la rue des Forges.

Ce thème est le reflet du leadership qu’elle souhaite exercer si elle est élue mairesse le 7 novembre: un leadership participatif et assumé.

« Je suis en mode solution. Je suis une femme à l’écoute des gens et je souhaite amener ce leadership participatif comme mairesse, mais aussi un leadership assumer. Je compte expliquer pourquoi je prends des décisions et les assumer, mais j’aurais travaillé en concertation avec les citoyens avant de prendre cette décision, explique Mme Renaud-Martin. Il faut sortir de l’hôtel de ville. Les gens aiment qu’on leur explique les raisons d’une décision, qu’ils soient en accord ou non. »

« Les gens souhaitent être impliqués davantage, ajoute-t-elle. Ils ont l’impression qu’on ne les informe pas. Quand on parle de sécurité routière, ce sont des aménagements qui touchent directement la vie des gens. Il faut les consulter et les impliquer en amont. Il faut faire une concertation citoyenne et multiplier les moyens pour les rejoindre. En développant ensemble, la ville sera plus humaine, plus durable et plus responsable. »

Valérie Renaud-Martin s’engage aussi à diversifier l’économie de la ville en contribuant à développer des emplois de qualité et en attirant de jeunes familles.

« Pour ça, il faut développer des milieux de vie de qualité. Les jeunes familles cherchent des milieux où elles peuvent pratiquer du sport de proximité et où elles peuvent vivre en sécurité. Il faut offrir des services aux jeunes familles. C’est ce qui va contribuer à amener de la main-d’œuvre dans nos entreprises.  Il faut aussi favoriser la robotisation des entreprises pour atténuer les impacts de la pénurie de main-d’œuvre », affirme-t-elle.

La candidate à la mairie insiste à plusieurs reprises sur le fait qu’elle veuille développer « l’ensemble de la ville ». « Ça fait cinq mois que je suis activement sur le terrain. En périphérie, les gens ont l’impression qu’on les laisse tomber, qu’on investit aux mêmes endroits. On a un centre-ville animé, un amphithéâtre, un nouveau colisée, mais on a des villes qui ont été fusionnées et il faut s’occuper de leur développement aussi », lance-t-elle.