Action civique de Trois-Rivières propose trois actions en lien avec la rivière Saint-Maurice
La formation politique Action civique de Trois-Rivières a fait connaître ses propositions en ce qui concerne la gestion de la rivière Saint-Maurice. L’ACTR propose de limiter à 5 km/h la vitesse des embarcations, de créer une brigade-bleu et d’élaborer une politique sur l’utilisation de la rivière.
« Il suffit de fréquenter notre rivière pour s’apercevoir que notre ville a perdu le contrôle sur un de ses joyaux naturels. La Saint-Maurice est maintenant fortement marquée par les impacts cumulatifs de l’activité humaine. Notons comme exemple l’érosion des berges, l’affaissement de terrains riverains, la circulation à haute vitesse des embarcations à moteur, le bruit excessif à toute heure du jour et même de la nuit ainsi que les nombreux rassemblements de fêtards sur les berges de la rivière. Encore une fois, nous sommes devant une situation où le conseil de ville et le maire en place n’exercent aucun leadership. Ils n’ont pas de vision ni de plan clair pour ce véritable sanctuaire naturel », a lancé Jean-Claude Ayotte de l’ACTR.
L’ACTR promet de prendre tous les moyens légaux à sa disposition pour limiter à 5 km/h sans vague la vitesse des embarcations à moteur qui circulent sur la rivière Saint-Maurice.
Également, en plus de la patrouille nautique mise en place par la sécurité publique de Trois-Rivières, l’Action civique de Trois-Rivières propose de créer une brigade bleue sur la rivière.
« Nous souhaitons doter notre ville d’une escouade de sensibilisation et de surveillance sur la rivière Saint-Maurice, indique M. Ayotte. Pour ce faire, nous procéderons à l’embauche de six étudiants stagiaires en technique policière qui sillonneront notre rivière à bord de six motomarines. Ceux-ci pourront intervenir directement en cas de non-respect des règles sur la rivière et aviser les forces policières au besoin. Ils pourront aussi faire de la sensibilisation et de la surveillance lorsque nos futurs athlètes s’entraînent au club de canotage ou lorsque les citoyennes et citoyens pratiquent des activités récréatives. »
Pour terminer, l’ACTR souhaite que la ville élabore une véritable politique sur l’utilisation de la rivière Saint-Maurice. « Ce sera le code d’éthique pour les utilisateurs qui souhaite profiter de ce sanctuaire naturel », a conclu le chef intérimaire Jean-Claude Ayotte.