Soccer: les inscriptions sont à la hausse
Tout comme pour le baseball mineur, la pandémie de la COVID-19 est venue s’interférer dans les plans du Club de soccer de Trois-Rivières (CSTR) et du Club de soccer Les Rebelles de l’Est, l’été dernier. Or, on sent désormais une vague d’enthousiasme face à un éventuel retour au jeu, le taux d’inscriptions ayant presque atteint la moyenne habituelle.
«L’an dernier, on s’en était bien tiré. Je pense que le fait d’être en zone orange avait aidé à avoir un bon membership, du moins comparé à d’autres clubs», confie d’emblée Sylvain Gervais, directeur général du CSTR. «On avait eu 71% de notre membership habituel tandis que présentement, on est à 90% par rapport aux chiffres de 2019. On sent que les jeunes veulent revenir et que nos membres ont hâte de bouger.»
«On a plusieurs scénarios sur la table, mais on doit attendre les réponses de la Santé publique. Nous devons déjà composer avec des restrictions, par exemple un ratio de 12 joueurs pour un coach par terrain, avec le port du masque. Ratio qui serait de huit joueurs pour un coach si on devait retourner en zone rouge.»
Du côté des Rebelles de l’Est, les premiers coups de crampons ont pu être faits le 17 mai dernier.
«Nos 9-10 ans ont pu sauter sur le terrain et ça s’est très bien passé», confirme le président du club, Patrick Champagne. «Je vous dirais que j’ai passé plus de temps avec les parents dans le sens où il fallait clarifier la situation avec le port du masque. La semaine prochaine, ce sera autour de nos jeunes timbits (8 ans et moins) de faire leur début et pour eux, il n’y a presque pas de règles sanitaires et ça va bien aller avec un ratio de dix joueurs pour un coach.»
«L’été dernier, on avait perdu 200 membres, mais pas seulement en raison de la COVID. La nouvelle reconnaissance régionale du club (comparativement à la reconnaissance provinciale du CSTR) nous a fait perdre quelques joueurs, notamment chez les 13 ans dont le cheminement est différent. On a quand même 600 joueurs cet été alors qu’on variait entre 650 et 700 habituellement. Pas mal toutes nos formations sont complétées à 90% et plus en haut de 9 ans», renchérit-il.
D’ailleurs, cette nouvelle reconnaissance régionale a donc placé les Rebelles dans l’Est dans le même bain que plusieurs autres clubs de la région.
«Notre reconnaissance régionale nous place avec les clubs de Saint-Étienne-des-Grès, Yamachiche, Louiseville, de même que dans le secteur des Chenaux, allant de Champlain à Saint-Maurice, notamment. Le plus gros changement, c’est que nos joueurs de 4 à 12 ans ont tous le même matériel didactique que ces autres clubs-là», explique M. Champagne.
Retour à la compétition?
Évidemment, la date exacte à laquelle les équipes pourront regagner la compétition est encore méconnue.
«L’an dernier, les ligues ont recommencé lorsque les sessions d’école se sont terminées. On espère que ce sera le cas cette année aussi, surtout avec la vaccination actuelle, à tous les jours. On n’avait pas eu le choix de jouer une saison écourtée, malheureusement», se souvient M. Gervais.
«Pour le moment, on va ouvrir, mais ça va être limité sur certains sites. On développe beaucoup notre soccer de proximité chez nos plus jeunes, avec les terrains à Pointe-du-Lac, le parc Émilien Labarre et celui du parc Isabeau, qui a d’ailleurs atteint la limite d’inscriptions. En temps normal, les jeunes auraient déjà commencé à toucher le ballon à la mi-mai», ajoute-t-il.
Nul ne peut le contredire, le soccer demeure un des sports les plus pratiqués au Québec, et également l’un des plus abordables.
«Le soccer est même le sport le plus populaire sur la planète», ajoute M. Gervais. «On a fait de bonnes avancées au Québec avec la Coupe du monde qui s’en vient en 2026, avec les médailles féminines d’Équipe Canada, notamment avec Marie-Ève Nault, et avec le CF de Montréal.»
«En effet, le soccer est très populaire, mais le dekhockey aussi. Je vous dirais qu’on a perdu plusieurs membres de 7 à 10 ans au profit du dekhockey», conclut M. Champagne.