Recherches sur l’hydrogène : 900 000 $ pour améliorer un laboratoire à l’UQTR
L’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) reçoit une aide financière de Québec de 900 000 $ pour bonifier son laboratoire de faisceaux de neutrons. Cela permettra de poursuivre les recherches menées à l’Institut de recherche sur l’hydrogène.
Ce projet de l’UQTR fait partie d’un projet pancanadien porté par plus de 100 chercheurs de 30 universités canadiennes qui requièrent l’utilisation de faisceaux de neutrons pour leurs recherches. À Trois-Rivières, c’est principalement le professeur Jacques Huot du département de chimie, biochimie et physique de l’UQTR qui utilisera les nouveaux équipements.
Celui-ci utilise les neutrons pour développer de nouveaux matériaux capables de stocker de l’hydrogène vert. Plus précisément, il travaille sur le stockage de l’hydrogène dans des métaux. «L’argent servira à acheter un calorimètre pour mesurer les échanges de chaleur et une cellule sous pression hydrogène, un appareil qui permet de voir comment les matériaux réagissent quand on envoie de l’hydrogène dessus», indique M. Huot.
Les équipements seront installés à l’Institut de recherche sur l’hydrogène de l’UQTR. Pour ses travaux, le professeur Huot collabore avec l’Université McMaster, en Ontario, qui a détient des appareils plus performants et spécifiques à ses recherches.
«Ici, on fait principalement des tests avec des rayons X. À partir de ces informations-là, on peut mieux cibler ce qu’on va faire avec l’hydrogène en utilisant les machines à neutrons à McMaster», explique M. Huot.
«Les neutrons sont essentiels à mes recherches parce que c’est pratiquement la seule façon de stocker l’hydrogène, renchérit-il. Alors, entre universités, on s’envoie des échantillons. On peut en recevoir ici aussi, selon les besoins des chercheurs.»
Mentionnons en terminant que le projet de l’UQTR fait partie des 38 projets québécois retenus dans le cadre du projet pancanadien, qui totalise des investissements de 280 millions de dollars.