L’UQTR au cœur de recherches sur l’énergie verte
L’Institut national de la recherche scientifique (INRS) annonce la création de cinq unités mixtes de recherche (UMR) en partenariat avec cinq universités, dont l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR).
La mise en place des UMR vise à créer et à consolider des pôles de recherche et d’innovation sur le territoire québécois. Ces nouveaux regroupements interuniversitaires porteront sur diverses thématiques, soit les matériaux et les technologies pour la transition énergétique, la cybersécurité, la transformation numérique en appui au développement régional, la santé durable et en études autochtones.
Le gouvernement du Québec investit 15 millions de dollars dans ce projet. Le financement permettra la création de 15 nouveaux postes de professeurs à l’INRS, soit trois par UMR. Ces nouveaux membres du corps professoral seront localisés dans chacune des universités partenaires.
À l’UQTR, les recherches porteront sur la thématique du développement de matériaux et de technologies avancés au service d’une économie décarbonée. Il sera notamment question de développer des matériaux avancés capables de séquestrer et de convertir le CO2.
«On va stimuler la recherche sur l’hydrogène dans le but de produire de l’hydrogène vert, précise Sébastien Charles, vice-recteur à la recherche et au développement à l’UQTR. D’autres alternatives vertes seront également explorées.»
«On va travailler, entre autres, au niveau des batteries comme celles des voitures et on va mettre en place des façons de valoriser le CO2, ajoute ce dernier. Ce sont des travaux directement liés à la zone d’innovation à Bécancour.»
L’UQTR est en discussion avec des entreprises de la région afin d’établir des partenariats dans le cadre de ces recherches. De plus, plusieurs étudiants contribueront au projet.