Autre manifestation devant les bureaux de Sonia LeBel
Les préposés aux retraitements des dispositifs médicaux (PRDM) du CIUSSS de la Mauricie/Centre-du-Québec estiment, malgré les échanges avec le bureau de circonscription de la ministre Sonia Lebel, qu’il y a toujours une injustice au sujet de l’accessibilité des primes COVID reliées à l’état d’urgence sanitaire. Plusieurs d’entre eux se sont réunis ce matin pour manifester devant les bureaux de Mme LeBel.
Odette Thibault, désignée par les membres des préposés aux retraitements des dispositifs médicaux, a d’abord lu devant les médias la lettre qui a été déposée ce matin au secrétariat de Mme LeBel.
«Ça va faire un an, le 31 mars, qu’on demande une négociation et on se heurte à un gouvernement qui ne veut pas bouger de ses positions. Présentement, les offres sont nettement insuffisantes. Pour les préposés aux retraitements des dispositifs médicaux (PRDM), ils veulent offrir 37 cennes d’augmentation la première année, 37 cennes la deuxième année également et 40 cennes à la troisième année. On parle d’un 1,14$ pour la totalité de la convention collective. Après avoir passé par une pandémie mondiale et par une période d’austérité où les augmentations n’étaient pas là non plus, on ne peut pas tolérer cette forme de non-respect», a martelé Pascal Bastarache, président du SPPSAM du CIUSSS de la Mauricie/Centre-du-Québec.
«Leur emploi est méconnu, mais indispensable au système de la santé. S’ils n’étaient pas là, on ne pourrait pas avoir d’examens médicaux en clinique externe, ni de bloc opératoire. Au risque de leur santé, ils doivent à chaque jour nettoyer du matériel souillé à la COVID-19. Dans l’application de primes temporaires reliées à la COVID-19, il y a plusieurs types d’emplois qui n’ont pas le droit aux primes et c’est le cas pour nos préposés aux retraitements des dispositifs médicaux. On demande une cohérence!»
S’ils pensaient pouvoir rencontrer madame LeBel pour entreprendre une discussion ce matin, ce ne fut pas le cas puisque la ministre n’était pas présente à ses bureaux.