Bilan des éclosions de COVID-19 au centre hospitalier trifluvien
Le Centre hospitalier affilié universitaire régional (CHAUR) de Trois-Rivières a dressé un bilan, en milieu d’après-midi, à propos des éclosions qui ont eu lieu en ses murs.
C’est la Dre Lise-Andrée Galarneau, microbiologiste-infectiologue et officière en prévention et contrôle des infections au CIUSSS MCQ, qui a pris la parole à ce sujet.
«On a eu trois autres éclosions, soit une à l’unité coronarienne, une à l’unité de cardiologie de Trois-Rivieres et une à l’urgence du CHCM à Shawinigan. Tout est sous contrôle. On n’a toujours pas d’éclosion dans nos CHSLD. La raison pour laquelle je voulais faire une mise à jour, c’est que c’est plus actif dans la dernière semaine», a-t-elle confié.
«Actuellement, dans la communauté, la COVID-19 a circulé abondamment et nos travailleurs font partie de la communauté, tant dans le milieu scolaire, de travail ou encore dans le milieu des soins. La plupart de nos travailleurs l’acquiert à l’extérieur des milieux de soins, donc dans le milieu familial.»
Au total, ce sont donc neuf éclosions qui ont eu lieu au CHAUR.
«Ça amène une pression énorme pour nous, chez nos travailleurs. Tout près de 350 ont contracté la COVID-19. On a cinq unités en éclosion, c’est à dire où il y a de la transmission chez les travailleurs ou les usagers. Il y a d’autre unités mises sous tension où l’on augmente d’un cran la vigilance. Pour ce qui est des cinq en éclosion, on a l’unité COVID-19 où on continue à voir de la transmission à raison de quelques travailleurs par semaine, souvent chez ceux qui ont moins d’expérience», a-t-elle ajouté.
«On a aussi le 5e gastro, au CHAUR, où on a une éclosion active depuis le 22 novembre (quatre usagers et un travailleur). Pour ce qui est l’unité de médecine générale au CHAUR, l’éclosion est en cour depuis le 16 novembre (quatre usagers et trois travailleurs). Depuis le 27 novembre, on a une éclosion au 4e chirurgie, toujours au CHAUR, attribuable à des admissions de patients qui étaient originaires de l’urgence. On répète que tout est sous contrôle et on va continuer d’utiliser nos recettes pour contrer d’autres éclosions.»