(LETTRE OUVERTE) Cogeco : ce fleuron auquel on tient

À la suite de la deuxième offensive de Rogers et Altice dans l’espoir de mettre la main sur Cogeco, la Chambre de commerce et d’industries de Trois-Rivières (CCI3R) souhaite apporter son appui à cette entreprise de chez nous, un fleuron qu’on ne veut pas perdre, une société à laquelle on est profondément attaché, et sur lequel notre communauté a toujours pu compter.

À titre de président de la Chambre trifluvienne, je tiens à réitérer ouvertement l’importance qu’a Cogeco et ses divisions pour l’économie de la région, mais aussi pour tout le Québec.

Établie chez nous depuis 1957, Cogeco a l’intention de poursuivre ces activités ici et c’est pourquoi je trouve primordial de partager mon soutien indéfectible. Je joins donc ma voix à d’autres intervenants qui ont agi en ce sens, dont les villes de Trois-Rivières et de Burlington, afin que les acteurs concernés nous entendent et saisissent bien le sérieux de cette démarche.

En plus d’être un employeur de choix dans l’économie trifluvienne, la société s’avère être un partenaire précieux dans plusieurs causes et événements de la région, notamment l’organisation à laquelle je siège. Ces sommes investies localement créent un impact notable au sein de nos organismes, on ne peut donc pas se permettre de laisser aller cette entreprise avec laquelle Trois-Rivières grandit depuis si longtemps.

Néanmoins, je suis heureux de lire que Louis Audet, le président de la société québécoise et représentant de la famille, « a martelé que le refus ne constituait en rien une position de négociation, qu’il était définitif ». C’est donc au nom de toute la communauté d’affaires que je soutiens Cogeco dans ce refus définitif.

 

Jean Pellerin

Président / Chambre de commerce et d’industries de Trois-Rivières