Cliniques mobiles: un bon coup reconnu
L’implantation des cliniques de dépistage mobiles de la COVID-19 a récemment été présentée comme un bon coup lors de la séance virtuelle du conseil d’administration du Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux de la Mauricie-et-du-Centre-du-Québec (CIUSSS MCQ).
La nouvelle directrice des services ambulatoires et des soins critiques, Karine Lampron, a expliqué aux administrateurs la naissance de ces cliniques mobiles. «Avec le déconfinement, on nous a demandé, avec la santé publique, d’aller plus loin (que les cliniques désignées d’évaluation) et de s’assurer d’une vigie. De là sont nées nos quatre cliniques mobiles», a-t-elle confié.
Ces cliniques visent, a-t-elle rappelé, à augmenter le nombre de dépistages, à s’assurer de l’évolution du virus et à limiter sa transmission. «Nous voulions aussi aller vers les communautés, être proactifs si on avait des milieux en éclosion. Et puis, nous tenons à profiter de l’occasion pour faire du repérage de problématiques psychosociales parce que la COVID a fait en sorte que plusieurs personnes se sont senties isolées, amenant de l’anxiété et de la détresse. C’était primordial pour nous d’aller au-devant des gens pour voir ce qui s’était passé pendant ce temps de confinement», a expliqué Karine Lampron.
Les cliniques mobiles permettent aussi aux intervenants de faire de la prévention et du contrôle des infections en rappelant, par exemple, l’importance du lavage des mains, en informant sur les signes et symptômes. «C’est bien apprécié des gens», a-t-elle constaté.
Si les statistiques évoluent à la vitesse «grand v», Karine Lampron a fait savoir, qu’en date du lundi 15 juin, les intervenants, lors des cliniques mobiles, ont pu contacter et aborder plus de 10 000 personnes. «C’est vraiment mobilisant pour les équipes terrain. Nous sommes très fiers de la mise en place de ces cliniques», a-t-elle exprimé.
À la question du président du CA, Marcel Dubois, à savoir jusqu’à quand ces cliniques continueront de sillonner les territoires, Karine Lampron a précisé que l’horaire, pour le moment, s’arrête à la mi-juillet. «On procède à une évaluation avec la santé publique parce que nous enregistrons de moins en moins de cas positifs et de cas actifs. On s’interroge notamment à savoir si on conservera une clinique mobile en cas d’éclosion. Bref, on réévaluera la situation d’ici la mi-juillet», a-t-elle conclu.