Le sport-études en mode veille
L’Académie les Estacades, de Trois-Rivières, vogue toujours dans le néant en ce qui concerne la prochaine année scolaire du côté des programmes sport-études. La COVID-19 est venue brouiller les cartes quant à la fin de l’année 2020, et pourrait aussi contrecarrer les plans en ce qui a trait à la prochaine session d’automne.
Ne pouvant s’avancer sur aucune prédiction, la responsable des programmes sport-études, Luce Mongrain, a tout de même du pain sur la planche.
«On vient de tout régler ce qui touche la fin de l’année scolaire en cour, incluant tous les dossiers à régler. Il est beaucoup trop tôt pour se prononcer sur ce qu’on va pouvoir faire ou non à l’automne prochain», explique-t-elle.
«Depuis le début de la pandémie, on a mis des mesures en place et préparé des plans. Quelques jours plus tard, il fallait les mettre à la poubelle. On fait face à un problème où personne n’a d’historique face à ça, alors les consignes changent au jour le jour, et c’est normal. La sécurité est primordiale. De note côté, on veut offrir nos sports le plus sécuritairement possible.»
L’Académie les Estacades travaille sur quelques scénarios, tous différents, et demeure à l’affût des directives gouvernementales.
«Ce n’est pas vraiment venu impacter nos inscriptions puisque personne ne sait quand ça va se régler. Les jeunes peuvent se voir contraindre de leur sport lors des deux premiers mois, par exemple, mais quand même bénéficier de leur sport dans les huit mois suivants. C’est sûr que du sport, il va y en avoir. Il y aura du sport, mais sous quelle forme?»
«C’est certain qu’il va falloir que la pratique du sport revienne. Il faut que nos jeunes puissent botter des ballons de soccer et lancer des ballons de basketball, et que les coachs puissent retrouver leur emploi. Il ne faudrait pas que ça s’éternise et que les coachs trouvent des emplois ailleurs parce qu’on va se retrouver avec des problèmes au niveau des ressources humaines», ajoute-t-elle.
Les fédérations avaient jusqu’au 25 mai pour déposer leur plan de relance ou plan de reprise, plan qui devra ensuite être étudié. «Chaque sport dépose son dossier avec chacune de ses étapes. Ensuite, ils seront analysés. Bref, on a quand même vu du bon dans toute cette histoire. On a développé de bien meilleures collaborations et on a vu beaucoup d’entraide entre les différents milieux. On va avoir beaucoup de devoirs à faire, mais on va être prêt!», conclut Mme Mongrain.