(LETTRE OUVERTE) Une journée du travail invisible réclamée
L’Afeas réclame une Journée nationale du travail invisible.
Le travail invisible, c’est tout ce travail non rémunéré fait par amour et par devoir. C’est le travail d’un parent qui met sa vie professionnelle entre parenthèses le temps d’élever ses enfants et de les amener à une certaine autonomie. Ce sont des femmes et aussi des hommes qui travaillent à maintenir un environnement sain pour la famille.
C’est le travail d’un parent d’enfant handicapé qui veut être le premier aidant pour cet enfant et qui se voit confronter aux listes d’attente pour tous les services requis par sa situation.
C’est le travail de ces personnes proches aidantes qui accompagnent et soignent les personnes les plus vulnérables de notre société. C’est le travail des stagiaires qui sont dans l’obligation de travailler gratuitement afin d’obtenir un diplôme, dans le cadre d’un stage non-rémunéré (généralement dans des domaines traditionnellement féminins).
C’est le travail de ces milliers de personnes bénévoles qui sont partout, se rendant utiles dans tous les milieux.
Sans ce travail invisible, non rémunéré, notre société ne pourrait pas survivre.
Depuis maintenant vingt ans, l’Afeas souligne tout ce travail en lui consacrant la journée du premier mardi d’avril. Aujourd’hui, l’Afeas réclame que le premier mardi d’avril soit officiellement décrété par nos gouvernements Journée nationale du travail invisible, afin que ce travail indispensable constitue un élément décisionnel dans toutes les responsabilités gouvernementales.
Claire Pepin
Présidente de l’Afeas St-Laurent