Un débat animé, en toute politesse
Les candidats aux élections fédérales dans Trois-Rivières avaient de nouveau rendez-vous pour un débat, ce midi, au Complexe Laviolette.
À première vue, on n’y voit pas de gagnant ni de perdant.
Évidemment, plusieurs sujets étaient à l’ordre du jour dont l’immigration, la pénurie de main-d’œuvre, l’environnement et les personnes âgées en situation de vulnérabilité. Sur le plan plus régional, le train à grande fréquence, le Port de Trois-Rivières et l’avenir de l’Aéroport de Trois-Rivières ont été effleurés.
Du côté des panellistes, Robert Aubin, député sortant et candidat au Nouveau Parti démocratique, et Yves Lévesque, ancien maire de Trois-Rivières et candidat conservateur, ont démontré qu’ils avaient beaucoup plus d’expérience en situation de débat. Ça se voyait, entre autres, par leur ton très offensif, parfois même agressif, et par leur connaissance des dossiers.
La candidate du Parti libéral du Canada, Valérie Renaud Martin, a été la plus sollicitée. Elle s’y attend sûrement, car son parti occupait le pouvoir ces quatre dernières années. Elle s’est bien défendue sur certains dossiers bien qu’elle n’y était pas lors du premier mandat de Justin Trudeau. Il y a eu au moins deux questions qui lui ont été adressées et où elle n’a pas pu placer un mot puisque monsieur Lévesque, alors le demandeur, renchérissait suivant ses questions.
Elle a d’ailleurs profité de ce débat pour annoncer que son gouvernement entendait créer Allocation canadienne pour formation. «Je suis consciente que nous avons un problème de pénurie de main-d’œuvre et au Parti libéral du Canada, on pense que ça passe par la formation. On veut miser sur la formation des apprentis et la formation des employés pour que les employeurs puissent compter sur des employés qualifiés et que pour les employés puissent bénéficier de la formation nécessaire», a-t-elle lancé. «On va créer une allocation canadienne pour la formation. C’est un engagement que nous avons!»
Louise Charbonneau, candidate au Bloc québécois, a mené un juste débat, tandis que Marie Duplessis, du Parti vert du Canada, se défendait tant bien que mal sans vouloir s’avancer sur quelconques promesses. Il faut rappeler que la jeune femme en est à ses tout débuts en politique.