La muselière pour chiens obligatoire au Festival western

Les organisateurs du Festival western de St-Tite (FWST) devront composer avec une nouveauté cette année alors que la Ville de Saint-Tite a adopté un règlement afin que les chiens de plus de 9 kg (20 livres) portent une muselière en plus d’être tenu en laisse dans le mail piétonnier lors de l’événement.

La modification du règlement a été adoptée le 27 juin dernier par la Ville de Saint-Tite pour une question de sécurité. Cela concerne seulement le mail piétonnier du FWST, dont on retrouve le périmètre de consommation d’alcool.

«Ce sera une obligation pour les chiens de plus de 9 kg de porter une muselière dans le mail piétonnier. Mais nous voulons faire de la sensibilisation. Avec tout ce qui se passe avec les chiens, on voulait pouvoir protéger les citoyens et les visiteurs, explique la mairesse de Saint-Tite Annie Pronovost. Il y a plusieurs enfants au FWST et ça faisait plusieurs années qu’on regardait ça. Tout a été fait en collaboration avec les partenaires, que ce soit la Sûreté du Québec ou le FWST. Nous voulons diffuser l’information à grande échelle pour que les festivaliers n’arrivent pas et soit pris au dépourvu. Il y aura aussi des kiosques de vente de muselière lors du FWST.»

«Quand la mairesse nous a parlé de ce règlement, on l’a accueilli favorablement, exprime Pascal Lafrenière, directeur général du FWST. Je crois que ce sera une année de sensibilisation pour cette première. Il y a tellement de monde qui vient chez nous, alors on sera toujours favorable à une application nouvelle, tant que ce n’est pas trop restrictif pour les gens. C’est important de protéger la masse. Les chiens devaient déjà être tenus en laisse et ne pouvaient pas entrer dans nos installations, on pousse plus loin la notion de sécurité générale.»

En 2016, la Ville de Louiseville adopté de l’avant une résolution pour obliger tous les propriétaires à faire porter une muselière à leur chien lors des événements, en ciblant notamment le Festival de la galette de sarrasin. Louiseville devenait la première municipalité à adopter un tel règlement au Québec.