«Le RallyKart a le potentiel de battre une Lamborghini et une Porsche» – Danny Gervais
Innovation et Développement économique (IDE) Trois-Rivières a octroyé à l’entreprise trifluvienne DGX Concept une aide financière de 15 000$ provenant du Fonds local d’investissement et du Fonds local de solidarité. Les propriétaires de l’entreprise, Danny et Carol Gervais, profiteront donc du Grand Prix de Trois-Rivières en fin de semaine pour faire compétitionner pour la première fois leur tout nouveau produit, le RallyKart.
Le modèle en question participe à la série McGregor Offroad Series, lui qui est en piste avec les bolides de side by side (atmosphérique et turbo).
«Lorsque tu démarres une entreprise, c’est de l’inconnu et du stress. S’investir dans les machines, c’est ma force. J’étais dans le néant au début et je suis allé voir Innovation et Développement économique (IDE) Trois-Rivières. Ils m’ont tellement aidé et donné de contacts. Tu te sens appuyé et ça te donne un boost. Aujourd’hui, on le présente au public. C’est ce modèle-là qu’on va mettre en vente et on l’a développé pour ça», soutient Danny Gervais.
«Le nouveau modèle de RallyKart a le potentiel de battre une Lamborghini et une Porsche sur circuit routier et un side by side sur gravier. C’est très populaire en Europe depuis 30 ans. Ici, on essaye de propulser le produit.»
Destiné aux pilotes qui aiment les sensations fortes, le véhicule suscite l’engouement dans le milieu de la course automobile. Le RallyKart a la capacité de remporter des courses contre les meilleurs véhicules, malgré son prix beaucoup moins élevé.
La mise en marché du produit est réalisée en partenariat avec Carl Nadeau, chroniqueur automobile et pilote bien connu, et Jean-Marc Alcaraz, propriétaire de LCS compétition et pilote.
«DGX Concept a un potentiel de croissance très intéressant, avec un produit qui suscite l’intérêt. Il sera d’ailleurs le seul du genre à être fabriqué au Canada», explique le coordonnateur du Service aux entreprises chez IDE Trois-Rivières, Francis Brouillard.
«Lorsqu’un produit est développé au Québec, et qui est bien fait et qui peut s’exporter, ça me rend fier. Et cette machine-là, elle s’exporte! Elle est fiable, pas chère a entretenir et le fun à conduire. Le super-pilote va l’ajuster limite à conduire pour aller chercher les centièmes de secondes dont il a besoin. La machine peut faire tous les jobs, été comme hiver, gravier comme asphalte», a pour sa part ajouté Carl Nadeau.