André Alie à la Super Soirée
Une belle surprise attendait les amateurs de hockey de la région lors du match entre les Canadiens et les Canucks présenté à la Super Soirée de TVA Sports, samedi soir dernier.
L’entraîneur et directeur du programme des Broncos de l’école secondaire La Découverte dans la ligue de hockey préparatoire scolaire (LHPS), André Alie, est apparu lors d’un arrêt de jeu, en deuxième période, dans une capsule qu’il avait enregistrée quelques jours plus tôt avec un iPhone.
C’est à la demande de son ancien coéquipier avec les Cataractes de Shawinigan en 1992-93, Patrick Lalime, qui agit comme analyste aux côtés de Félix Séguin lors des matchs du samedi soir, qu’André Alie a pris la parole pour parler d’Antoine Roussel, un joueur qu’il connaît bien.
C’est que lors de son passage avec les Corsaires de Nantes, en 2001-2002, André Alie avait dirigé l’équipe de la petite peste des Canucks de Vancouver, qui a passé les six dernières saisons avec les Stars de Dallas.
C’est que lorsqu’il évoluait en Division 1, en France, son contrat de «joueur étranger» stipulait qu’il devait également entraîner les garçons du hockey mineur à raison de deux fois par semaine. C’est ainsi qu’il a pu connaître le jeune Antoine Roussel, alors qu’il n’avait que 11 ou 12 ans et qu’il évoluait dans le benjamin. «Ce n’était pas très fort. C’était l’équivalent du Pee-Wee BB au Québec», se souvient André Alie.
Le joueur Français était déjà très rapide et explosif. Ce qui impressionnait celui qui a poursuivi sa carrière de joueur à Trois-Rivières, Shawinigan et Rivière-du-Loup, avant de se retirer avec le BigFoot de Saint-Léonard-d’Aston, un club qu’il a par la suite dirigé.
«Il avait une très grande force d’accélération. J’ai rarement vu une telle attitude. Il était facile à diriger et il avait toujours la pédale dans le plancher, raconte André Alie. Il n’était peut-être pas une peste à cet âge-là. Il s’est rendu compte que pour monter, il fallait qu’il utilise cette carte-là et ça l’a très bien servi.»
André Alie, qui avait entretenu de très bons contacts avec ses parents Denis et Véronique Roussel lors de son passage en France, les avait encouragés à envoyer leur jeune parfaire son jeu au Québec. «Il est venu deux étés faire l’école de hockey powerskating de Julie Robitaille. Il demeurait chez moi durant son séjour», raconte-t-il.
Antoine Roussel a ensuite poursuivi sa carrière dans la ligue de hockey junior majeur du Québec, avec les Saguenéens de Chicoutimi. Il n’a jamais été repêché, mais il avait réussi à attirer l’attention des Stars après trois ans dans la ligue américaine.
Chaque année après sa saison dans la LNH, le Français revient au Québec. C’est dans ces circonstances qu’il était venu donner une conférence aux élèves du programme hockey-étude de La Découverte, en 2013, à l’invitation d’André Alie.
Une tradition, que lui et son collègue Jonathan Lessard essaient de perpétuer chaque année en invitant un joueur différent. En août dernier, c’était Alexandre Burrows qui s’était présenté au camp de développement pour donner deux conférences et signer des autographes. Il n’avait pas eu le temps d’embarquer sur la glace puisqu’il devait se rendre au camp du Rocket de Laval où il est devenu adjoint à Joël Bouchard.
Des discussions sont en cours pour faire venir Pascal Dupuis, l’an prochain. «Moi et Jonathan Lessard on a des contacts et on essaie d’en faire venir à l’occasion. C’est toujours le fun pour les jeunes. Ils sont très impressionnés», raconte André Alie.