Meurtre à Victoriaville: un suspect arrêté à Trois-Rivières
FAITS DIVERS. Une jeune femme de 22 ans, Judith Élémond Plante, a été victime d’un meurtre dans la nuit de mardi à mercredi dans un logement situé au 39, rue de l’Aqueduc à Victoriaville. La Sûreté du Québec a confirmé en après-midi qu’il s’agissait d’un homicide après avoir d’abord traité l’affaire comme une mort suspecte.
De plus, les policiers ont révélé en après-midi avoir procédé à l’arrestation d’un individu dans le secteur de Trois-Rivières en lien avec cette tragique histoire.
On ne connaît pas encore l’âge du suspect qui aurait été arrêté en début d’après-midi. Il a été longuement été interrogé par les enquêteurs. «Il était encore rencontré vers 16 h 30, a précisé, en soirée, la sergente Audrey-Anne Bilodeau de la SQ. On ne sait pas encore exactement quelles accusations seront déposées contre l’individu.»
Le présumé meurtrier devrait comparaître, jeudi, au palais de justice de Victoriaville. On connaîtra alors son identité et la nature des accusations.
Tout a commencé vers 5 h.
«Les policiers ont été appelés à se rendre, pour une vérification, dans un logement de la rue de l’Aqueduc. Ils y ont retrouvé une dame gravement blessée», indiquait, en début de journée, la sergente Aurélie Guindon, porte-parole de la Sûreté du Québec.
La jeune femme a été conduite au centre hospitalier où on craignait pour sa vie. Puis, plus tard en matinée, la SQ obtenait la confirmation du décès de la jeune femme.
Les policiers ont établi un vaste périmètre de sécurité, faisant même appel au SIUCQ MRC d’Arthabaska pour les assister. La rue de l’Aqueduc a été fermée entre les rues Lanouette et Giroux pendant plusieurs heures.
Le Service des enquêtes des crimes contre la personne de la SQ a pris le dossier en main. Un poste de commandement s’est amené. Des enquêteurs ont entrepris de rencontrer des témoins potentiels.
Les techniciens en scène de crime du Service de l’identité judiciaire ont analysé la scène afin de prélever indices et éléments de preuve dans le but de faire la lumière sur les circonstances du drame.
La SQ demeure discrète, en raison de son enquête, sur le mobile du crime et sur la façon dont il a pu être commis.