Le Rouge et Or, le choix de Thomas Frost
FOOTBALL. On ne peut jamais prédire les répercussions que peuvent avoir les choix que nous prenons. Thomas Frost a choisi de jouer au football au Campus Notre-Dame-de-Foy. Il avait vu juste! Le Trifluvien vient de s’entendre avec le Rouge et Or de l’Université Laval pour les cinq prochaines années.
Le jeune milieu-secondeur est tombé en amour avec le football alors qu’il était en 6e année du primaire. Récemment, il a pris la décision de ne pas s’entendre avec les Diablos du Cégep de Trois-Rivières, de la Division 2. Il a opté pour jouer dans la Division 1 avec le Campus Notre-Dame-de-Foy (CNDF).
«J’ai choisi de jouer dans la division la plus forte et je connaissais déjà des gars là-bas. L’an dernier, on avait perdu en finale, mais cette saison, nous sommes allés chercher le Bol-d’Or!», confie-t-il.
Frost a dominé sa formation avec 35 plaqués, dont 30 en solo. Il a réussi deux sacs du quart, rabattu deux passes et réalisé le seul touché défensif de l’équipe.
«L’an passé, j’avais connu une saison en dents de scie sur le plan personnel et j’étais plus constant cette saison. J’étais un pion important de la défensive et je suis bien content de ma saison »overall ».»
«Les résultats sont là aussi sur le plan collectif. On avait un bon groupe de vétérans et de meneurs. Nous savions qu’on pouvait connaître une grosse saison, il nous fallait ensuite passer à l’action.»
Le CNDF a terminé au premier rang avec un dossier de 8 gains contre 1 seul revers. Il a ensuite remporté la grande finale par la marque de 38 à 15 face au Phénix du Collège André-Grasset.
Sur les traces du paternel
Le Trifluvien poursuit donc le même chemin emprunté, jadis, par son paternel.
«Mon père avait également joué au football alors on peut dire qu’il m’a mis le ballon entre les mains (rires). Il a gradué au Cégep de Trois-Rivières en 1976, l’année où l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) a mis fin au programme de football. Sa carrière a donc pris fin de cette façon», témoigne le #9.
«Mes parents sont fiers! Parfois, on dirait que mon père est plus fier que moi alors c’est le fun! Ils m’ont toujours très bien supporté. Si je pouvais me rendre avec les Diablos, ça faisait mon bonheur! Alors jamais je n’avais imaginé jouer au niveau universitaire. J’y suis pour les cinq prochaines années et nous verrons où ça va me mener.»
Une seule équipe universitaire n’a pas approché le grand gaillard de 6 »3.
«J’ai reçu plusieurs offres, sauf de la part des Carabins. Les équipes nous approchent six mois avant la fin de saison. C’est un long processus, mais j’ai choisi le Rouge et Or. Ça s’est fait naturellement, au feeling», confie-t-il.
«Selon moi, U-Laval a également un des meilleurs »coaching-staffs » au Canada. Disons que mon père et moi, on n’en revenait pas! Je suis content d’entrer par la grande porte.»
Et la prochaine étape?
«Je ne me fais jamais de plan à long terme. Je demeure réaliste et on verra par la suite. Ce n’est qu’un faible pourcentage qui parvient à jouer dans la Ligue canadienne de football (LCF). On va continuer de mettre beaucoup d’emphase sur les études également», conclut celui qui est inscrit au Baccalauréat en intervention sportive.