L’AGE UQTR mécontente
L’Association générale des étudiants(e)s de l’Université du Québec à Trois-Rivières (AGE UQTR) reste critique sur le rapport concernant le chantier du financement des universités. Elle regrette qu’un projet phare du Sommet sur l’éducation de 2013 soit déposé «en catimini un vendredi en après-midi durant la période des fêtes».
«Bien que les questions sur l’avenir de notre système d’éducation post-secondaire aient été abordées, plusieurs recommandations posent problème», peut-on lire dans un communiqué envoyé aux médias.
«L’AGE UQTR tient à dénoncer la recommandation de moduler les frais de scolarités, selon la discipline, pour les étudiants non québécois. Imposer une telle formule nuira inévitablement à l’accessibilité aux études et à l’attraction du Québec à l’international. Dans un contexte où le sous-financement des universités est une réalité, l’AGE UQTR propose au gouvernement d’explorer le projet de fonds des services en santé et d’éducation post-secondaire (FSSEP) comme solution au sous-financement de l’éducation supérieure. L’AGE UQTR maintient et revendique la tenue d’États généraux plutôt que d’un Sommet sur l’éducation», y ajoute-t-on.
Frais pour les étudiants français
L’AGE UQTR «regrette» la modification de l’entente historique France-Québec en haussant les frais de scolarité. Ces frais de scolarité passeront de 2 200 $ à environ 6 200 $ par année pour tous les nouveaux étudiants français.
Questionné sur l’impact de cette nouvelle mesure, le président de l’AGE UQTR, Mathieu Roy explique que «ce changement de tarification entraînera une baisse de la fréquentation des étudiants français; il n’y aura plus d’avantages pour eux de venir.»
Il ajoute qu’«avec des montants aussi élevés, cette hausse nuira à l’accessibilité aux études où dorénavant, le seul critère pour venir étudier au Québec sera par sa capacité de payer aux détriments du potentiel académique.» (MAP)