Des «livres humains» pour parler de maladie mentale
MALADIE MENTALE. Ils sont plusieurs à avoir emprunté l’un des six «livres humains» disponibles, aujourd’hui, à la bibliothèque du Cégep de Trois-Rivières, dans le cadre de la bibliothèque vivante.
Le concept: établir un contact avec une personne qui raconte un chapitre de sa vie en lien avec la maladie mentale dans le but de démystifier la santé mentale et de lutter contre les préjugés.
Pour l’occasion, ces personnes sont devenues des «livres» que les participants pouvaient emprunter pour une durée de 15 minutes.
On y retrouvait Louis, diagnostiqué bipolaire, Lyne, mère d’une fille atteinte d’un trouble de personnalité limite, Claudette, atteinte de schizophrénie résiduelle, Sébastien et Jack, ayant tous deux reçu un diagnostic de schizophrénie paranoïde, et Jeanne.
Il s’agissait d’une deuxième expérience de bibliothèque vivante pour le Regroupement des organismes de base en santé mental (ROBSM) de la Mauricie/Centre-du-Québec qui organisait l’événement. L’activité avait été présentée lors du dernier Salon du livre de Trois-Rivières.
«J’avais eu l’occasion de participer à la bibliothèque vivante qui a eu lieu au dernier Salon du livre de Trois-Rivières. J’avais trouvé ce concept intéressant pour aller au-delà de la simple transmission d’informations, de déstigmatiser la maladie mentale et de vraiment entrer en relation avec des gens atteints d’une maladie mentale ou un proche», indique Catherine Belzil, éducatrice spécialisée aux services adaptés du Cégep de Trois-Rivières.
Six organismes offrant des services aux proches et aux personnes vivant avec un trouble de maladie mentale étaient également sur place.
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