Annick Maltais a choisi l’équilibre avec les Patriotes
Parfois la vie nous fait emprunter des chemins différents de ceux que l’on était censé prendre. C’est justement le cas de la joueuse de soccer, Annick Maltais.
Co-capitaine de l’équipe de soccer féminine des Patriotes de l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR), Annick devait à l’origine se diriger vers le sud des États-Unis, à l’Université South Florida.
«J’ai pris des décisions qui m’ont fait demeurer ici. Je voulais étudier dans le domaine de l’enseignement et c’était compliqué d’aller aux États-Unis puis de revenir travailler ici. De plus, j’ai cru bon de rester, car je n’étais plus au même point dans ma vie. Je ne me voyais plus passer la majeure partie de mon temps sur un terrain de soccer. Je voulais avoir un équilibre entre ma famille, mes amis, mes études et le soccer. Cette situation aurait été impossible avec l’octroi d’une bourse d’études complète», fait mention la jeune femme de 21 ans.
Une fois la décision prise de rester dans la Belle Province, un choix s’imposait pour Annick, celui des Patriotes de l’UQTR.
«Je suis partie très jeune de la maison et je voulais revenir près de mes proches avant de repartir voler de mes propres ailes», transmet-elle.
Sur le terrain
Sur le terrain de jeu, la Trifluvienne est d’avis que les choses se replaceront prochainement pour les Patriotes malgré un début de saison plutôt chancelant.
«La chimie d’équipe est excellente sauf que nous n’avons pas les résultats escomptés sur le terrain. Nous sommes en recherche de solutions. Nous ne nous faisons pas déclasser, c’est juste que nous sommes incapables de marquer les buts qui feront mal à nos adversaires», souligne-t-elle.
Sans chercher d’excuses, Annick mentionne que la courte période de préparation avant le début de la saison peut être un facteur expliquant les insuccès du club.
«Quand tu es un bon joueur de soccer, tu es capable de t’adapter à toutes les situations. C’est certain que les blessures à quelques joueuses importantes comme Audrey-Ann Garceau et Marie-Michelle Lapointe n’aident pas à notre cohésion», fait-elle remarquer.
À sa deuxième saison avec la troupe universitaire, l’étudiante au baccalauréat en éducation préscolaire et en enseignement au primaire sait que son rôle est passablement différent de la campagne précédente alors qu’elle doit assumer un rôle de leadership un peu plus grand.
Selon Annick, le retour de la médaillée olympique Marie-Ève Nault à titre d’entraîneur-chef s’est fait en douceur. Rappelons que cette dernière partage la tâche avec Ghislain Tapsoba.
«Rien n’a changé. Pour nous c’est une vieille amie qui revient à la maison. Je lui témoigne beaucoup de respect pour ce qu’elle a accompli», conclut-elle.