Principe de Jordan: Ottawa exhorté à s’occuper des retards dans les requêtes
OTTAWA — Le Tribunal canadien des droits de la personne a ordonné au Canada de s’attaquer au problème des retards dans le traitement des demandes en vertu du principe de Jordan, qui vise à garantir que les enfants des Premières Nations n’attendent pas de recevoir de l’aide en raison de conflits de compétence.
La Société de soutien à l’enfance et à la famille des Premières Nations s’inquiète du fait qu’Ottawa prenne trop de temps à traiter les demandes de financement en vertu du principe de Jordan, privant ainsi les enfants d’accès aux services.
Le principe édicte que lorsqu’un enfant des Premières Nations a besoin de services de santé, sociaux ou éducatifs, il doit les recevoir du gouvernement contacté en premier, les questions relatives à la compétence définitive étant réglées par la suite.
La directrice générale de la Société de soutien, Cindy Blackstock, a déclaré au tribunal que les retards toujours croissants étaient causés par le Canada lui-même et que certains enfants attendaient des mois avant de recevoir les soins dont ils ont besoin.
Les demandes urgentes sont censées être traitées dans les 24 heures, mais la déclaration de Mme Blackstock indique qu’elles prenaient jusqu’à un mois pour être examinées.
Le tribunal a ordonné au Canada de lui présenter un plan détaillé, des échéanciers et des objectifs pour s’attaquer à l’arriéré avant le 10 décembre.