Un autre chapitre de la rivalité Sinner-Alcaraz s’écrira en demi-finales à Paris

Jannik Sinner n’a que 22 ans, et Carlos Alcaraz, 21 ans, et malgré cela ils ont déjà déjà développé une belle rivalité à l’aube de leur duel en demi-finales des Internationaux de tennis de France, vendredi.

L’Espagnol a déjà décroché deux titres du Grand Chelem et passé un certain temps au premier rang mondial. L’Italien a gagné les Internationaux de tennis d’Australie en janvier et se hissera au premier rang mondial lundi prochain. Ce sera leur neuvième affrontement: la série est égale 4-4.

«Personne ne joue comme Alcaraz. Impossible. Et Sinner? Même chose», a résumé Mats Wilander, qui fut no 1 mondial et qui a gagné trois de ses sept titres du Grand Chelem à Roland-Garros pendant les années 1980. On se dit: ‘Oh! Comment et d’où est-ce qu’ils sortent, eux?’»

L’autre demi-finale masculine opposera vendredi la septième tête de série Casper Ruud, deux fois finaliste à Paris — il s’est incliné devant Rafael Nadal en 2022 et devant Novak Djokovic en 2023 —, à l’Allemand Alexander Zverev, qui fut finaliste aux Internationaux des États-Unis en 2020, médaillé d’or aux Jeux olympiques et qui a atteint le carré d’as à Roland-Garros pour une quatrième année d’affilée.

Pas mauvais, non plus. C’est toutefois le duel entre Sinner (no 2) et Alcaraz (no 3) qui retient toute l’attention.

C’est attribuable au fait que plusieurs les considèrent comme les prochaines super vedettes du tennis masculin, et à cause de la qualité du spectacle qu’ils ont offert par le passé. Souvenez-vous de la victoire d’Alcaraz en quarts de finale des Internationaux des États-Unis il y a deux ans, un match qui s’était terminé en cinq manches en pleine nuit vers 2:50, après de nombreux revirements de situation.

«J’espère qu’on pourra s’affronter régulièrement au cours des 10 prochaines années, a confié Alcaraz, qui avait ensuite triomphé à Flushing Meadows cette année-là et qui a enchaîné avec un autre titre à Wimbledon l’an dernier. Il me rend meilleur. Il me force à me lever le matin et à tout faire pour m’améliorer.»

Alcaraz a été questionné à savoir ce que c’était d’affronter Sinner.

«Et bien, vous devez courir comme s’il s’agissait d’un marathon, d’un côté à l’autre. Il n’a pas de faiblesse (dans son jeu). Tout ce qu’il fait, il le fait parfaitement. Sa manière de frapper la balle est incroyable. Sa manière de se déplacer — c’est très, très impressionnant. Il te pousse à la limite sur chaque balle, sur chaque point. C’est probablement ce qui est le plus difficile contre Jannik», a expliqué Alcaraz.

«En même temps, j’adore ça, a-t-il ajouté. J’adore ce genre de match. J’adore ce genre de défi… J’adore trouver des solutions, trouver des moyens de le battre.»

Alcaraz a gagné leur plus récent duel, en demi-finales du Masters d’Indian Wells, en Californie, en mars, en route vers la conquête du titre. Ç’a mis du même coup un terme à la série de 19 victoires de Sinner.

«Il a démontré tant de choses déjà et, évidemment, tu es toujours impressionné quand tu dois l’affronter», a mentionné Sinner.

Et, à l’instar d’Alcaraz, Sinner apprécie la rivalité qu’il entretient avec l’Espagnol.

«Ça rend les choses amusantes, non?, a questionné Sinner après cette défaite à Indian Wells. Peut-être qu’un jour l’un d’entre nous gagnera trois, ou quatre matchs de suite. Puis, l’un ou l’autre… devra s’adapter, trouver des solutions pour renverser la tendance.»