L’équipe canadienne de soccer féminin blanchit les Mexicaines 2-0 au stade Saputo
MONTRÉAL — Adriana Leon et Cloé Lacasse ont marqué les buts, mais Evelyne Viens a été l’élément catalyseur pour le Canada samedi.
Viens est entrée dans le match en deuxième demie et a préparé les buts de ses deux coéquipières dans une victoire de 2-0 contre le Mexique dans un match amical préolympique.
«Evelyne a fait ce que nous savons qu’Evelyne peut faire, a déclaré l’entraîneuse-chef du Canada Bev Priestman. Elle a semé le chaos alors que le jeu commençait à s’ouvrir. Vous pouvez regarder votre banc et vous avez des joueuses de haut niveau.»
Viens, originaire de L’Ancienne-Lorette, a trouvé Leon, qui a marqué à la 73e minute devant 15 319 partisans au stade Saputo.
Lacasse a accentué l’avance à la 86e minute, lorsqu’elle a calmement trouvé le fond du filet lors d’une échappée. Viens a récolté une deuxième passe décisive sur la séquence.
Âgée de 27 ans, Viens a mené la Serie A en Italie avec 13 buts en 24 matchs pour Roma. Samedi, elle a plutôt montré ses talents de fabricante de jeu.
«En Italie, une de mes coéquipières me dit toujours: « Tu serais si bonne si tu peux faire cette dernière passe », a déclaré Viens. Je pense qu’elle sera heureuse aujourd’hui.»
Le Canada a amélioré sa fiche à 23-2-3 dans l’histoire contre les Mexicaines. Classées neuvièmes au monde, les représentantes de l’unifolié n’avaient pas gagné à leurs deux dernières sorties contre le Mexique (0-1-1), en novembre 2021.
Les deux formations croiseront à nouveau le fer mardi, au BMO Field de Toronto, pour clore cette série préolympique.
Les Canadiennes, qui ont remporté la médaille d’or aux Jeux de Tokyo, en 2021, amorceront la défense de leur titre olympique contre la Nouvelle-Zélande, le 25 juillet.
Priestman a nommé une équipe de 25 joueuses pour les deux duels contre le Mexique. Seulement 18 joueuses, plus quatre remplaçantes, voyageront vers Paris pour les Jeux d’été.
«Une formation de 18 joueurs est une formation tissée serrée, a fait valoir la défenseuse Jayde Rivière. Bev a bien fait de nous rassurer que ce n’est jamais un seul camp qui définit une formation. [Ça se décide] sur des mois.
«Bev a des décisions difficiles à prendre et comme joueuses, notre objectif est de rendre ça aussi difficile que possible pour elle.»