Éric Milette de retour dans son patelin
ÉDUCATION. L’actuel directeur du Cégep de Shawinigan Éric Milette relèvera un nouveau défi à compter de janvier alors qu’il a accepté de relever le défi de direction du Cégep de Trois-Rivières.
M. Milette indique d’entrée de jeu qu’il est dans le monde de l’éducation depuis 25 ans et qu’il fait plus d’une heure de route chaque jour depuis 25 ans pour son travail. « Le Cégep de Trois-Rivières est à cinq minutes de chez moi et c’était l’occasion pour moi de relever un nouveau défi. Je vais terminer mon mandat au Cégep de Shawinigan le 7 janvier prochain. »
Éric Milette veut également redonner à l’établissement d’éducation où il a été formé. « C’est la possibilité de faire la différence dans un milieu qui avait fait la différence pour moi. C’était un bel attrait! »
Celui qui a commencé sa carrière en 1999 au Séminaire Sainte-Marie de Shawinigan comme enseignant passera de 1000 étudiants à Shawinigan à près de 3500 étudiants au Cégep de Trois-Rivières, ce qui représente un plus gros défi. Qui plus est, Shawinigan détient un centre de recherche comparativement à trois pour Trois-Rivières. On compte aussi 45 programmes d’études à Trois-Rivières comparativement à une quinzaine pour Shawinigan.
Quelle est la plus belle fierté du directeur général à Shawinigan?
« Le Cégep est en excellente santé financière, j’en suis très fier, mais le projet dont je suis le plus fier est le fait d’avoir un Centre de la petite enfance (CPE) à l’intérieur du Cégep. C’est vraiment significatif parce que c’est un accès à l’enseignement supérieur pour notre programme technique d’éducation à l’enfance, tandis que les jeunes mamans qui viennent au Cégep peuvent laisser leur enfant au CPE pour aller à leurs cours. C’est un incitatif afin de poursuivre les études. »
À Trois-Rivières, Éric Milette entend notamment se pencher sur le dossier des logements étudiants. « L’autre défi majeur sera le positionnement du Cégep dans la vallée de la transition énergétique et les besoins de main-d’œuvre au cours des prochaines années. Nos programmes devront répondre aux besoins de main-d’œuvre », conclut-il.