Jason Pominville parmi les immortels des Cats
HOCKEY. Le #50 de Jason Pominville lors de son parcours avec les Cataractes de Shawinigan entre 1998 et 2002 ne sera jamais plus porté par un joueur de l’organisation alors que son chandail rejoindra ceux des Pascal Dupuis et Marc-André Bergeron dans les hauteurs du Centre Gervais auto lors d’une cérémonie spéciale qui aura lieu le samedi 27 janvier prochain alors que l’Armada de Blainville-Boisbriand sera le visiteur.
Au cours de ses quatre années à Shawinigan, Pominville a disputé 199 rencontres et a récolté 107 buts, 148 passes pour 255 points, en plus d’avoir été nommée capitaine lors de sa dernière saison. Il a été repêché en 2e ronde par les Sabres de Buffalo. En 1060 rencontres dans la NHL, Jason o obtenu 293 buts et 434 aides.
Pominville sera le 13e immortel chez les Cataractes. C’est son ancien coéquipier et capitaine lors de ses premières années juniors Pascal Dupuis qui a remis le fameux chandail #50 à Jason.
« Je ne pourrais pas être plus fier de ce que j’ai accompli ici à Shawinigan. La Mauricie a toujours été une place importante, j’ai joué mon hockey midget avec les Estacades. J’ai rencontré ma femme ici qui a toujours de la famille. J’ai été bien traité, et j’ai encore plusieurs amis ici, dont Pascal (Dupuis) avec qui j’ai eu la chance de jouer avec. C’est tout un honneur de voir mon numéro retiré », commente Jason Pominville.
Quel est le plus beau souvenir de Pominville avec les Cats? « Il y en a plusieurs, mais c’est d’être avec les boys! D’être dans la chambre et se taquiner et avoir du fun ensemble. Ce sont des années et une ambiance que tu ne peux pas retrouver ailleurs. »
Nous avons demandé à Pascal Dupuis s’il avait une anecdote concernant Jason qui arrivait comme recrue dans l’équipe. Le regard complice et les rires entre les deux hommes laissaient sous-entendre quelques moments savoureux. « On a joué une saison ensemble. C’était un jeune de 17 ans, frêle un peu, extrêmement talentueux. Encore aujourd’hui on est des amis. C’est ça le hockey junior, tu crées des relations à vie! »
Pour le directeur général Martin Mondou, il s’agissait de sa deuxième saison comme grand manitou de l’équipe quand Pominville a été repêché. « Il était loin de peser 150 livres quand on l’a repêché, souligne Mondou avec une pointe d’humour. Jason c’est de voir comment il a pu faire son chemin comme joueur. C’est un exemple aussi parce qu’il a fait son temps dans la Ligue américaine, et il a été capable de trouver sa trail pour devenir le joueur qu’il voulait devenir. Pour moi, c’est un exemple pour les jeunes joueurs qui passent ici. On l’a fait avec Pascal et Marc-André Bergeron. Ce sont des joueurs qui ont fait les détails pour atteindre leurs objectifs. C’est inspirant pour nous de retirer son chandail. »