10M$ pour Waste Robotics 

L’entreprise Waste Robotics continue de progresser, elle qui se spécialise dans la création de robots capables de trier les matériaux de construction. Celle qui a conclu des ententes en France, en Australie et aux États-Unis vient de se voir octroyer un chèque de 10 M$ pour poursuivre son développement.

Ce dernier coup de pouce envers l’entreprise trifluvienne provient de Mirova, une entreprise française à mission, labélisée B Corp, et de Fondaction, reconnue pour aider les Québécois à épargner pour leur retraite et investir ce capital dans les PME de chez nous.

« On ne peut que remercier l’aide de Mirova et Fondaction aujourd’hui, surtout avec notre déménagement dans de plus grands espaces (où Waste Robotics pourra tester ses robots sur quatre lignes de production au lieu d’une seule) et avec notre plan d’agrandissement de l’entreprise, a d’abord témoigné le président et directeur général de Waste Robotics, Éric Camirand. On était que quatre au départ qui croyaient en ces robots (Éric Camirand lui-même, Michel Laforest, Pierre Grenon et feu Nicolas Bélanger) et nous sommes maintenant 30 dans l’entreprise. »

Les robots développés par l’entreprise mauricienne sont de plus en plus sophistiqués. Trois caméras sont utilisées, comparativement à une seule du côté des compétiteurs. Ces derniers utilisent une méthode de levée à succion, comparativement aux pinces de Waste Robotics qui peuvent lever des morceaux de béton pesant quelque 20 kg. Ce n’est pas sans compter les capteurs, l’imagerie hyperspectrale et l’intelligence artificielle de préhension, entre autres.

« C’est important le rôle que nous avons à jouer dans notre société et on grandit lentement, mais sûrement, a ajouté M. Camirand. On est rendu au stade de l’adolescence dans notre développement. »

« Vous savez, 10 milliards de tonnes de déchets sont récupérées à chaque jour, soit l’équivalent de 40 camions de vidanges à chaque seconde et 144 000 camions à l’heure, partout dans le monde. Les matériaux de construction et démolition constituent 36% des déchets alors on doit faire le tri et continue de diminuer la charge dirigée vers les sites d’enfouissement », a-t-il conclu.