Exposition sur la santé mentale
L’organisme COMSEP (Centre d’organisation mauricien de services et d’éducation populaire) a procédé au lancement de son exposition « Mine d’or: La santé mentale n’est pas dans des silos », œuvres réalisées par des participants et participantes en alphabétisation et éducation populaire de l’organisme, accompagnés de deux artistes.
Ce projet annuel permet aux participants de COMSEP d’expérimenter de nouvelles avenues par la réalisation d’œuvres d’art. Conçu d’un assemblage de socles, qui nous rappelle le roc et les mines, il évoque l’importante de la communauté durant les périodes éprouvantes. Il a pour but de sensibiliser les visiteurs à des enjeux liés à la santé mentale.
« C’est un immense plaisir de lancer notre nouveau projet arts et culture, à chaque année, qui se veut un projet fort chez nous. On a toujours cette chance de vivre ça avec des artistes, cette année c’était André Anne Cartier et Sébastien Goyette Cournoyer. Merci au Musée POP, grand partenaire de COMSEP, à la Ville de Trois-Rivières, à l’équipe d’alphabétisation et à nos nombreux partenaires qui nous permettent de faire exploser le projet », a lancé Sylvie Tardif, coordonnatrice générale chez COMSEP.
« On a débuté le projet avec des tubes, ce qui se voulait notre outil d’animation au mois de mai. On est parti avec ça et nous avons terminé avec notre œuvre! On a placé le logo de nos partenaires sur les tubes et on leur a remis les tubes avec deux questions sur la santé mentale à l’intérieur (Est-ce que ma santé mentale a été affectée durant la pandémie et Quels sont les moyens qui ont fait améliorer ma santé mentale ces deux dernières années). Ensuite sont arrivés nos deux artistes qui ont pris le contrôle et qui nous ont conduits vers cette belle structure que vous voyez là aujourd’hui », a pour sa part confié Joane Bergeron, travailleuse communautaire chez COMSEP.
D’ailleurs, 99% des répondants ont dit avoir été affecté durant la pandémie, que ce soit au niveau de l’anxiété, des finances, de l’isolement, de la peur, du stress ou encore par rapport aux vaccins, entre autres. Pour ce qui est des principaux moyens pris pour améliorer la santé mentale, maintenir le lien avec la famille, aller vers les autres, bénéficier de l’aide de la part des organismes et des intervenants, ainsi que de se garder actif ont été mentionné plus souvent qu’à leur tour.
« Mine d’or » se veut donc une installation exprimant un désir collectif de reconstruire de nouvelles fondations malgré le contexte de précarité qui a chamboulé plusieurs repères chez les gens. Au total, 25 participants ont permis de créer cette œuvre, sous les consignes des artistes André Anne Cartier et Sébastien Goyette Cournoyer, soit Lyne Baillargeon, Manon Beauregard, Richard Béland, Sylvie Bouchard, Manon brodeur, Mélanie Brunet, Line Chiasson, Lyne Cloutier, Stéphanie Demers, Jean-Simon Desjardins, Dany Gosselin, Érick Gravel, Sophie Guilbeault, Ghislaine Hubert, Guylaine Lacoursière, Nathalie Lambert, André Lamy, Nicole Lavoie, Chantal Martel, Diane Martel, Gérald Mongrain, Johanne Pagé, Paméla Théroux, Isabelle Thibodeau et Lise Turcotte.