François Legault de passage à Trois-Rivières
Le premier ministre François Legault, accompagné du ministre de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, Benoit Charette, et des quatre députés caquistes de la région, ont dévoilé ce midi la création du Fonds bleu doté d’un budget de 650 M$ pour le prochain mandat. Ce fonds servira à de nouveaux chantiers majeurs afin que le gouvernement soit plus efficace et transparent dans sa gestion de l’eau.
« On entend certains dire qu’on n’en fait pas beaucoup sur le plan environnemental et je ne suis pas d’accord. On a investi 56 milliards en transports collectifs et 7 milliards pour le PEV, le Plan de l’économie verte. Je ne suis pas du tout gêné de notre bilan en environnement et j’ose même dire qu’il n’y a pas un gouvernement qui en a fait autant que nous face aux changements climatiques. Pour la prochaine élection, on entend les autres partis dire qu’ils vont réduire les gaz à effet de serre (GES), mais on ne voit aucun plan chiffré, aucun plan établi. Ils sont où leur plan? », a d’abord lancé le premier ministre.
« Depuis des décennies que les gouvernements précédents n’en ont pas fait assez et nos fleuves, nos lacs et nos rivières ont manqué d’amour. Nous aurons donc un Fonds bleu de 650 000 M$, une partie de ce montant provenant des redevances d’entreprises qui utilisent de l’eau. Ce montant va s’ajouter au montant déjà prévu pour les municipalités pour le traitement des eaux, soit 5,6 milliards pour les dix prochaines années et 12,6 milliards incluant l’argent du fédéral. »
Le nouveau Fonds contribuera à la fois à réduire le gaspillage industriel de l’eau. Ce financement récurrent et transparent permettra d’assurer la protection de l’or bleu du Québec.
« Nous allons ajouter des mesures aux mesures déjà existantes. Il y aura beaucoup d’argent consacré à la lutte aux plantes envahissantes. On doit aussi continuer à aider et aider davantage nos agriculteurs pour agrandir les bandes riveraines. Nous allons également aider des individus dont les installations sont à revoir et à remettre aux normes. On veut en faire plus pour nettoyer nos berges également et organiser des réseaux de surveillance de nos lacs. On va également investir dans la recherche pour prévenir et prendre des actions, notamment dans des endroits du Québec qui ont peur de manquer d’eau », a ajouté M. Legault.
Selon le ministre de l’Environnement et la Lutte contre les changements climatiques, Benoit Charrette, la protection de l’eau est une problématique complexe à laquelle il faut s’attaquer de nombreuses façons.
« Nous avons commencé le travail, mais il reste beaucoup à faire. Les sommes promises aujourd’hui démontrent que nous entendons redoubler d’efforts au cours d’un prochain mandat. C’est une responsabilité qui est partagée par différents ministères et qui implique directement les municipalités, mais également de nombreux organismes partenaires », a-t-il conclu.