Jean Lamarche: pour une relance économique verte
Jean Lamarche veut profiter de la pandémie pour relancer la ville avec une économie plus verte qui contribuera à augmenter l’attractivité de Trois-Rivières à travers la province.
« La pandémie agit comme un accélérateur de mesures, indique-t-il. Ça permet de mettre en place des structures de télétravail, la vente de certains immeubles. On a entamé le processus pour adopter l’approche Employeur de choix. Au niveau économique, je pense qu’on a compris l’importance de l’achat local et de sa promotion en ce sens depuis le début de la pandémie. Le tourisme a apporté un plus à la ville aussi. Les entreprises touristiques contribuent à la relance. »
L’attractivité est l’un des grands enjeux des prochaines années à ses yeux. « Je veux projeter la ville au niveau de la notoriété et de l’attraction. On peut penser aux Jeux du Québec et aux Jeux du Canada pour cela. Il faut aussi travailler à la valorisation de nos infrastructures telles que la salle Thompson. On a l’Amphithéâtre Cogeco qui est jeune et le Colisée Vidéotron qui est neuf. Il faut s’assurer de bien les occuper aussi », explique le candidat à la mairie.
« En parallèle, il faut se concentrer sur la densification de certains espaces, comme le terrain de l’usine Aleris et celui de l’église St. James, où l’on retrouvera des logements sociaux. Il faut occuper nos espaces et nos parcs industriels, tout en encourageant les entreprises à adopter une approche plus verte. Il faut aller vers ça », affirme le maire sortant.
La relance plus verte se ferait notamment grâce à la création d’un fonds virage écologique de 77 500$ pour permettre à Innovation et Développement économique d’encourager la réalisation de projets qui favorisent une économie plus verte.
« L’innovation est importante en ce sens. On aura le pavillon de recherche de l’UQTR au centre-ville et le Centre d’innovation agroalimentaire L’Ouvrage. La ville s’installera comme pôle régional économique et éducatif. Je veux évaluer comment mettre au service des sources économiques pour faire grandir la ville et définir des partenariats avec les institutions. »
Sécurité routière
En matière de sécurité routière, Jean Lamarche estime qu’il faut des approches très précises et propres à chaque situation.
« Dans certains cas, on a déjà des demandes. Il y a un arbre décisionnel pour déterminer les dossiers à prioriser. À des places, la bonne solution peut passer par la diminution de la vitesse, l’installation d’un dos d’âne, par exemple. Dans certains cas, les îlots centraux viennent s’ajouter aux mesures intéressantes, mais tout doit se faire dans le respect de chacun des utilisateurs, indique M. Lamarche. On peut travailler en considérant chaque usager de la route. Je pense qu’il y a des gens qui apprécient qu’on se préoccupe de la sécurité routière, mais qu’on le fasse dans un certain équilibre. »
Réorganiser le travail des élus
Aux yeux de Jean Lamarche, augmenter le salaire des élus n’est pas la solution présentement. Il est d’avis qu’il vaut mieux travailler le système de gouvernance pour alléger leur tâche. « J’ai compris qu’il faut baisser le nombre d’heures travaillé par les conseillers. On peut travailler le système de gouvernance pour éviter que les mêmes conseillers assistent deux ou trois fois à la même présentation. J’ai déjà essayé de voir comment travailler sur le système de gouvernance pour y arriver. Il faut en venir à une approche transversale pour maximiser le temps de présence à l’hôtel de ville », souligne-t-il.
C’est une force d’avoir des conseillers municipaux qui détiennent toujours leur emploi à l’extérieur du conseil. Ça permet une plus grande pluralité des profils au sein du conseil. J’ai déjà mis des structures en place et ce sera parmi les premières présentations que je vais faire au prochain conseil », poursuit le candidat à la mairie.
« Je pense que j’ai fait la démonstration, en deux ans, quand je peux relever le défi de la mairie malgré les intempéries et que je peux amener la ville plus loin. Je veux les Jeux du Québec, mais aussi une zone d’innovation qui comprendra Bécancour et Shawinigan. Je veux que Trois-Rivières agisse comme une capitale régionale. Ce sera une ville inclusive et décarbonisée. »
Autres engagements en rafale
Piscine
Soutenir et bonifier les projets du Centre Jean-Noël Trudel (piscine semi-olympique) et du Cégep de Trois-Rivières (ajout d’un bassin)
Environnement
Remplacer progressivement le parc automobile municipal par des véhicules électriques, déployer plus de bornes de recharge, mettre en place un projet-pilote pour implanter Communauto à Trois-Rivières et créer un fonds virage écologique pour les entreprises
Île Saint-Quentin
Gratuité en hiver ; tarification en été pour maintenir le statut commercial de l’île
Sécurité
Créer une brigade sur les incivilités en dédiant six policiers à la résolution de problématiques telles que le tapage nocturne, la vitesse et le bruit excessif.
Développement économique
Soutenir les entreprises dans leur robotisation et leur automatisation, œuvrer à une meilleure rétention des étudiants et favoriser l’électrification des transports.
Secteurs périphériques
Mesurer le potentiel de chaque district : travailler à la vitalisation de Saint-Louis-de-France par des commerces de proximité, mettre en valeur le côté nature de Pointe-du-Lac en favorisant l’harmonie avec les résidents du secteur.